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Béatrice : Engagement
Chapitre 6 : début en tournoi
Je fus réveillée le matin par une rude fessée.
- Qu’est ce que tu fous salope ! Tu es une vraie fainéante !
- Qu’est ce qu’il y a maitre demandais-je en pleurant sous la fessée brutale et inattendue.
- Cela fait un moment que tu devrais être debout !
- Mais je ne savais pas maitre…
- Il faut que tu t’intéresses un peu à ta carrière ma petite ! Je ne vais pas tout faire pour toi ! Tu joues à 11H et il est déjà 8H !
- On a le temps maitre non ?
- Tu plaisantes ! J’aime bien prendre mon petit-déjeuner pas trop tard !
- Il n’est que 8H maitre…
- Oui mais tu n’as encore rien préparé !
- Je dois faire le petit-déjeuner ?
- Bien sur ! Tu te crois au Carlton ?
- Je ne savais pas maitre…
- Il serait bon de t’intéresser aussi à ton maitre ma petite !
- Je file vous préparer tout ce qu’il faut dès que vous aurez terminé de me fesser maitre.
- Tu as intérêt !
Les claques tombèrent encore quelques minutes sur mes fesses, accentuant mes pleurs. Mon anus était toujours en feu suite à la punition de la veille et la fessée
que je supportais facilement habituellement était un vrai supplice.
Les fesses en feu, je filais ensuite à la cuisine. Je poussais un grand hurlement de surprise, de honte, de gène, de tout ce que vous voulez…
Je venais de me retrouver nez à nez avec une femme d’une quarantaine d’années, blonde en carré frisé, aux beaux et grands yeux bleus, grande et athlétique, aux seins bien ronds.
Elle portait une robe noire et des bottes lui montant aux genoux de la même couleur.
- Tiens ! Une nouvelle joueuse ?
- Oui madame. Excusez-moi, je pensais être seule…
Je me cachais comme je pouvais avec mes bras et mains pour protéger de sa vue mes seins et mon sexe. Cela provoqua son rire.
- J’ai l’habitude tu sais…Tu peux enlever tes mains, cela ne me choque pas…
- C’est moi qui n’ai pas l’habitude madame.
- Appelle-moi madame Mélanie.
- Oui madame Mélanie.
- Et toi ? Comment t’appelles-tu en dehors de ma petite je suppose ?
- Béatrice madame Mélanie.
- Tu m’as l’air déjà bien obéissante Béa.
- Le maitre m’a fait comprendre qu’il était dans mon intérêt d’obéir madame Mélanie.
- Ah ah ah ! Je devine. C’est pour cela qu’il y a un tel bazar dans toutes mes sauces ce matin !
- Vous savez qu’il…
- T’a enculée avec un préservatif bien épicé oui ! Bien sur ! Je suis à son service depuis plus de 15 ans.
- Et vous et lui ?
- Je suis son employée et occasionnellement nous sommes un peu plus intimes mais je ne suis pas soumise. C’est uniquement quand il a envie de passer un moment avec
une femme d’égale à égale. Je suis plutôt dominante de nature.
- Mais vous êtes son employée !
Je reçus une forte gifle sur la joue droite.
- Madame Mélanie ! N’oublie pas ! C’est une question de respect !
- Excusez-moi madame Mélanie.
- Je suis son employée parce que je n’ai pas trouvé de meilleure rémunération ailleurs. Il paie très très bien.
- Vu ce qu’il semble faire chez lui sous vos yeux cela me semble justifié.
- J’adore tout ce que je vois ! Etre en plus payée pour ne pas le dire me parait incroyable !
- Oui madame Mélanie dis-je après avoir reçu une nouvelle gifle pour mon oubli.
- J’ai fait le café. Il faut que tu fasses griller une dizaine de toasts. Tu amènes 2 bols, la cafetière, les toasts, du beurre, les confitures sur un plateau,
dès que tout est prêt sur la terrasse.
- Bien madame Mélanie.
Je m’empressais de faire griller les toasts, préférant ne pas risquer d’être en retard. Mon maitre devait avoir terminé de prendre sa douche maintenant. Mélanie quitta la pièce
avec une boite que je ne parvins pas à identifier.
- Pas de sexe pour toi le matin d’un match ma petite, cela te couperait les jambes si tu jouissais trop…
- Oui maitre je comprends dis je en sursautant, ne l’ayant pas entendu arriver derrière moi.
- Mes toasts sont bientôt prêts ma petite ?
- C’est la deuxième des 5 fournées maitre.
- Ca me laisse le temps alors, vite fait bien fait !
Je hurlais de douleur alors qu’il me perforait le cul de sa queue. Je ne m’y attendais pas et il avait profité du fait que je m’étais penchée en avant pour vérifier
la cuisson des toasts. Il remua comme un fou en moi, me tenant les hanches et me pilonnant de sa queue bien dure et bien grosse. Ce fut une vraie torture que je supportais
en silence pendant la cuisson de tous les toasts. Lorsque je mis les derniers à griller, mon maitre s’agrippa à mes seins des deux mains pour m’enculer plus fortement et plus
rapidement.
Je crois que je fus la plus soulagée des deux de le sentir gicler dans mon cul et cesser de bouger en moi. Mélanie entre temps était revenue dans la pièce pour ranger sa boite.
Elle avait profité du spectacle de mon maitre m’enculant avec grand plaisir et s’empressa de lui sucer la queue alors qu’il sortait de moi. J’étais toujours penchée en avant
sur le plan de travail en train d’essayer de minimiser mentalement la douleur en provenance de mon anus lorsque Mélanie me prit par les cheveux pour me gifler méchamment les joues.
- Tu vas bouger ton gros cul de feignasse ! On t’attend pour déjeuner !
- Excusez-moi madame Mélanie. J’amène tout immédiatement.
- Il est temps !
Mon maitre lui offrit son bras pour l’emmener galamment dehors. Je vis alors qu’il avait revêtu un survêtement blanc très élégant. Je les suivis plusieurs pas en retrait d’eux,
toujours aussi nue, sortant sur la terrasse à l’arrière de la résidence, heureusement à l’abri des regards de la rue.
Je fis le service et me pris une nouvelle fessée pour avoir oublié le lait. Je subodorais que Mélanie avait omis ce détail pour que je sois punie. Il allait falloir que je me
méfie d’elle. Elle aimait visiblement vraiment dominer et voir les autres souffrir. Une fois le lait servi, mon maitre m’ordonna de regagner le sol en position à 4 pattes.
La position était déjà humiliante devant mon maitre mais il était maintenant accompagné de son employée. Cela augmentait toutes mes sensations de honte et d’excitation.
- Allez mange !
- Pardon madame Mélanie ?
- Quand je suis là, c’est moi qui m’occupe des bêtes !
- Oui madame Mélanie mais…
- Je t’ai servi à manger, ta gamelle est là !
Elle pointait du doigt un endroit situé au bout de la terrasse et très visible de la rue. J’écarquillais les yeux inquiète mais je savais risquer une punition sévère si
je n’obéissais pas aussi me résignais-je.
Je découvrais inquiète un ensemble d’écuelles. L’une d’elle était étiquetée Valère, ce qui m’inquiéta aussitôt. Ce gros chien ne venait tout de même pas manger ici tous les matins.
A coté se trouvait une écuelle marquée à son prénom. Entre leurs deux écuelles trônait une grande casserole pleine d’eau. Je m’empressais de laper de l’eau,
n’ayant pas envie de devoir boire après Valère. Une fois ma soif étanchée, je me penchais sur mon écuelle. Elle contenait son lot de croquettes pour chien au bœuf.
Pas le meilleur des déjeuners mais à défaut d’autre chose, c’était mieux que rien.
L’odeur du café chaud et des toasts était une vraie torture. Que n’aurais-je pas donné à ce moment là pour pouvoir me régaler ainsi !
Je poussais un cri de surprise et de douleur alors qu’un chien faisait atterrir ses pattes sur mon dos. Je vis sa gueule venir se placer près de mon visage et reconnut Valère.
Je n’eus pas le temps de réagit ou de crier que déjà en deux coups de reins, il était en moi, grossissant et s’allongeant, commençant à me saillir. J’entendis Mélanie s’exclamer
que j’étais la pire des salopes qu’elle ait jamais vu et ajouter ensuite à l’adresse de mon maitre qu’il avait gagné le gros lot. Leurs rires m’accompagnèrent toute la durée
de ma saillie.
Je me dis que j’avais eu de la chance, Valère étant entré dans mon vagin et non dans mon anus. Je ne pense pas que j’aurai pu supporter d’être enculée par lui alors
que mon anus était si douloureux. Valère poussa de forts grognements à mon oreille alors qu’il poussait une dernière fois si fortement qu’il me fit hurler. Son gland forçait
mon col de l’utérus. Il jouit en moi à flots et je sentis que malgré sa boule formée à l’entrée de mon vagin, le sperme s’échappait pour couler sur la terrasse.
J’entendis alors plusieurs coups de klaxons. Pour ma plus grande honte, je m’aperçus que des conducteurs saluaient le spectacle que nous offrions en ralentissant pour bien mater
le couple hétéroclite que nous formions Valère et moi.
Soulagé, Valère sortit de moi m’arrachant un nouveau cri de douleur, sa boule meurtrissant mes chairs intimes, ses griffes m’écorchant le dos. La queue toujours bien bandée et
pendante sous lui, il but à grands coups de langue dans la casserole avant de manger dans son écuelle comme un glouton. Je ne bougeais pas de ma place, encore sous le choc de
la saillie inattendue et de la honte d’avoir été aperçue pendant celle-ci par des inconnus.
J’étais plongée dans mes pensées quand je me pris un coup de martinet sur la chatte. Mélanie me prit par les cheveux et m’asséna plusieurs coups en plein centre de mon intimité,
me faisant hurler et pleurer de douleur.
- Qu’attends-tu espèce d’égoïste ?
- Mais mad…
- Ce male t’a honoré et tu le laisses ainsi sans le nettoyer !
- Je m’excuse m…
- Tais-toi ! Sale bête sans reconnaissance ! Nettoie-le de la langue au lieu de parler !
Elle ponctua ce dernier ordre par un nouveau coup mal placé pour moi. Terrorisée par ce petit tyran, je m’empressais malgré mon dégout de filer lécher et sucer la queue de Valère.
Il fallait que je m’habitue à son gout. Mon maitre et son employée avaient tous les deux cette volonté, je ne pourrais pas m’y opposer. Autant essayer de m’accommoder
au mieux de cela. Jamais je n’aurai cru que prendre un nouveau coach pour jouer au tennis me ferait plonger à ce point dans le vice…
Je passais donc le quart d’heure suivant sous le ventre de Valère, à m’occuper de sa queue, régulièrement humiliée en entendant les coups de klaxons des voitures passant devant
la résidence.
Valère, une fois son écuelle terminée, partit sans même un regard pour moi. Je fus alors de nouveau prise par les cheveux, plus fermement cette fois. Je compris aussitôt
qu’il s’agissait de mon maitre. Il me traina le long de la terrasse pour m’emmener au milieu de la pelouse, face à la grille, on ne peut plus visible du dehors. Il me plaqua
la tête à terre et posa son pied sur ma nuque avant d’enchainer les coups de martinet sur ma croupe. Heureusement, il ne ciblait pas mon intimité comme Mélanie mais
malheureusement, il frappait bien plus fort.
- J’ai dit pas de sexe avant un match sale petite obsédée !
- Mais maitre ce…
- Tu es une femelle en chaleur !
- Mais c’…
- N’accuse pas ce pauvre chien que tu as excité !
- Je n’ai rien f…
- Tu devrais avoir honte d’être tout le temps en train de mouiller comme ça !
- Mais je ne peux pas control…
- Il va falloir que cela te passe !
- Je ne peux r…
- Et tais-toi ! Je ne veux pas t’entendre !
Les reproches et les coups continuèrent un petit moment. Brisée et en larmes, je ne bougeais plus, tête au sol et cul en l’air, sans force quand il se décida enfin à arrêter.
Mes cris reprirent presque aussitôt. Mélanie était arrivée avec le tuyau d’arrosage et me douchait abondamment à l’eau froide. Elle céda la place à mon maitre et s’approchât
de moi pour me frotter avec du gel douche. Pour la première fois, ce fut plaisant d’être entre ses mains. Elle m’amena au bord du plaisir avec des caresses savantes sur
mes seins et tétons puis au niveau de mon anus et de mon clitoris. J’étais essoufflée et ondulant sans cesse pour m’offrir au mieux à ses mains quand elle m’abandonna à nouveau
au jet d’eau en riant de mon état.
L’eau froide et la honte me firent atterrir rapidement. Elle me frotta ensuite fortement tout le corps avec une serviette et me donna des dessous ainsi qu’une tenue
complète de tennis woman sans aucune marque apparente. Les chaussures aussi étaient désiglées.
Mon maitre avait sorti sa voiture pendant mon habillage. Mélanie lui apporta un sac contenant les raquettes, un autre de sport puis une valise ainsi que l’ensemble de mes affaires.
Je le vis mettre le tout dans son grand coffre.
- Tu penses revenir quand ?
- Si tout va bien, dimanche ma belle.
- Ça je sais bien mais tu estimes raisonnablement que ce sera quand, que je prévois les produits frais en conséquence ?
- Elle n’a pas encore le physique nécessaire. Elle a deux rencontres aujourd’hui. Elle doit les passer d’après ce que j’en ai vu. Demain aussi mais elle devrait
s’écrouler mercredi je pense. Donc prévoit d’être là mercredi soir. Dans le cas contraire, je t’appelle.
- Et tu la vires sinon ?
- Oui je ne vais pas m’encombrer d’un boulet !
- Tu as entendu la chienne ? Il va falloir montrer que tu peux bouger ton cul aussi sur un terrain de tennis, pas juste dans un chenil !
- Oui madame Mélanie je répondis honteuse et rouge de honte.
- Je l’aime bien celle-ci ! Fais ton max ma petite, j’aimerais bien te revoir ce mercredi soir ou même plus tard…
- C’est gentil merci madame Mélanie.
Avant que je n’aie pu bouger, elle s’avança rapidement vers moi et me tenant avec une main sur chaque joue, elle m’embrassa passionnément, m’enfonçant sa langue jusque la gorge.
- Si le maitre t’a conservée tout un week-end, c’est que tu es bonne ! Et pas que sexuellement, pour ça il m’a ! dit Mélanie en riant. Alors lâche toi ma belle,
tu as tout ce qu’il faut pour être une championne de haut niveau sinon je n’aurai jamais fait ta connaissance. Ai confiance en toi ! Tu as un joli minois et un petit cul
qui me plait bien !
- Merci madame Mélanie, je vous aime bien aussi.
Je ne pus m’empêcher et lui sautais au cou à mon tour pour l’embrasser. Je me rendis alors compte que je n’en avais sûrement pas le droit et me reculais précipitamment.
- Quand tu es habillée, tu as le droit ma belle, ne retiens pas tes élans envers moi si tu en as ! Mais sache que je n’ai accordé cette faveur qu’à bien peu de monde.
- C’est la seconde tout de même Mélanie ! dit mon maitre.
- C’est peu deux seulement sur la dizaine que j’ai vue…
- Et combien sont revenues sur la dizaine ?
- Trois.
- Seulement trois ?
- Il faut que tu gagnes trois matchs pour être la quatrième à revenir.
- Et sinon ? Je suis punie ?
- Non. J’ai tes affaires dans le coffre. Tu rentres direct chez toi. Tu seras punie ici mercredi soir si tu as perdu.
- C’est la première fois de ma vie que je souhaite être punie…
- Cela te motivera !
- Oui maitre. Je peux alors demandai-je timidement à Mélanie ?
- Bien sur !
Elle m’ouvrit ses bras et je me lovais entre eux pour échanger un baiser tout aussi passionné que le premier mais plus doux…
- Puis-je venir avec vous ?
- Pardon ?
- J’aimerais venir au tournoi avec vous…
- Mélanie, j’ai besoin de toi ici !
- Je fais ce qu’il faut et je vous rejoins ce matin d’accord ?
- Tu ne viens jamais !
- Il y a des premières fois pour tout !
- Tu es amoureuse toi !
- Non ! Je ne suis pas lesbienne ! Je l’aime bien c’est tout…
- Bon accordé mais si elle perd avant mercredi, je considèrerai que c’est toi qui l’aura perturbée et tu en paieras les conséquences !
- J’assumerai.
- Bien.
Mon maitre m’emmena par le coude et me fit monter dans sa voiture. Nous prîmes alors la route, direction Amiens pour mon tournoi.
- Tu sais que c’est la première fois que je la vois comme cela avec une de mes protégées…
- Je l’aime bien.
- J’ai remarqué !
- Vous avez eu combien de protégées déjà ?
- Tu veux des statistiques ?
- Oui.
- Précises ? Tu ne vas pas t’offusquer ?
- J’ai le droit ?
- Oui comme l’a dit Mélanie, quand tu es habillée, il n’y a pas de hiérarchie autre qu’amant-maitresse ou coach-joueuse.
- Alors oui, cela m’intéresse de savoir.
- J’ai eu plusieurs centaines de contacts sur internet.
- Bah ! Ca ne compte pas ça !
- Je veux dire authentifiés, avec de vraies joueuses de tennis.
- Ho ! Tant que ça ?
- Oui, c’est que tu ne t’es jamais intéressée aux coachs sans quoi tu m’aurais reconnu.
- Et vous en avez vu combien ?
- J’ai joué avec près de 200 sur le net, des jeux comme ceux que tu as fait avec moi au début à distance.
- Cela a du être la routine pour vous alors quand vous m’avez vue ?
- Oui et non ! Vous êtes toutes différentes !
- Et combien sont venues vous retrouver ?
- Tu es la quatre-vingt quatrième.
- Hé bé ! j’ai l’impression d’être juste une de plus comme cela…
- Mais non ! tu n’es que la trente-deuxième à avoir passé la nuit du samedi chez moi.
- Vous avez éliminez les autres parce qu’elles ne voulaient pas de Valère ?
- Non ce n’est pas un critère d’élimination.
- J’ai le droit de refuser ?
- Certainement pas ! Plus maintenant !
- Mais j’aurai pu ?
- Bien sur ! Et vous m’auriez conservée ?
- Oui sur ce que j’ai vu de tes capacités tennistiques oui !
- Même sans coucher avec moi ?
- Même en n’ayant pas d’autres contacts avec toi que celui de ta main pour te dire bonjour.
- J’aurai du refuser alors !
- Tu serais passée à coté de beaucoup de découvertes que tu aimes !
- C’est vrai, je l’admets même si je dois être toute rouge de honte.
- Tu es pivoine en effet.
- Vous avez couché avec combien des « trente deux » ?
- Avec 6. Tu es la sixième.
- Et seulement 10 ont rencontrées Mélanie le lundi ?
- Pour être précis tu es la douzième.
- Et seulement 3 pour le moment sont revenues le mercredi ?
- Oui ! Le premier tournoi est un cap difficile. Aucune n’était une championne, comme toi. Tu n’as jamais gagné un tournoi comme Amiens non ?
- En effet ni même gagné 3 matchs de suite dans un tel tournoi !
- C’est pour cela que tu vas devoir aller au-delà de ce que tu fournis habituellement, que ce soit physiquement ou mentalement.
- Et Mélanie ? Elle en a embrassé combien des 11 précédentes ?
- Elle n’a pas menti. Tu n’es que la seconde. Mais tu es la seule pour laquelle elle ait sollicité le droit de venir assister à ses matchs.
- Vous avez parlé de conséquences ?
- Oui.
- Vous n’allez quand même pas la punir si je perds ?
- Non. Si tu perds mercredi ou plus tard, cela n’arrivera pas !
- Et si c’est avant.
- Un mois de souffrances.
- Quel genre ?
- Suspendue chaque jour par les bras au dessus du sol et fouettée pendant une heure.
- C’est injuste !
- Ce n’est rien ! Ensuite le reste du temps, mise à disposition des cochons chez Raymond et Maryse ainsi que de Valère.
- C’est atroce ! Je refuse.
- Tu ne peux rien refuser ma petite. Tu peux juste gagner pour elle si tu veux…
- Et elle a déjà subi cela ? Pour la première ?
- Non ! Elle n’est jamais venue. Elle n’a jamais voulu risquer cela avant toi.
- Mon dieu ! C’est une trop lourde responsabilité pour moi !
- Tu dois assumer. Pour elle et pour toi…
Le silence se fit dans la voiture jusque notre arrivée. J’étais sous le choc de ce que je venais d’apprendre.
Une fois arrivée, mon coach et maitre s’occupa de toutes les formalités. Tout le monde semblait le connaitre et certains même le regarder avec respect ou enthousiasme,
comme des fans.
Je vis aussi quelques joueuses qui passaient et me fusillaient du regard, comme si elles avaient souhaitées être à ma place, être sous sa tutelle. Je me disais en moi-même
qu’elles ignoraient le prix à payer.
Nous réussîmes à nous isoler sur un court pour l’échauffement et je pus échanger quelques balles avant mes grands débuts dans ce tournoi. Mes fesses me picotaient
encore suite aux diverses corrections reçues et mon anus me faisait souffrir. Je me dis que je n’avais jamais eu un tel handicap avant de jouer un match.
Je finis par entrer sur un court annexe pour disputer mon premier match du jour. Sabine S. était impressionnante physiquement. Petite mais râblée, avec des cuisses énormes
et des épaules de nageuse, elle dégageait une impression de force et semblait certaine de ne faire qu’une bouchée de moi. Je n’étais pas loin de lui donner raison.
Seulement, je ne jouais pas que pour moi. C’est ce qui m’embêtait le plus. Après ce week-end avec mon maitre, j’étais persuadée qu’il ne m’avait pas monté un bateau avec Mélanie.
Il était sérieux et elle allait payer pour moi si je ne gagnais pas.
Mon adversaire commença par gagner le tirage au sort et servit la première. Elle ne fit d’ailleurs que servir. Les deux premières balles me laissèrent à plus d’un mètre.
La troisième faillit me percuter de plein fouet. Sur la quatrième, je fus un peu plus fière de moi, réussissant à la toucher mais mon retour frappa le bas du filet. 1-0 pour elle
en une minute à peine. Cela commençait mal…
Nous échangeâmes nos cotés et je gambergeais. Qu’est ce que je faisais là ! Ce n’était pas de mon niveau ce tournoi ! Je tentais de servir de mon mieux mais mon anus me lança,
la douleur remontant dans mon ventre alors que je claquais la balle. Rapidement, je perdis mon service et elle s’amusa à passer à nouveau le sien. Heureusement qu’il y avait
le temps de faire une petite pause à un et trois jeux. Ainsi le match durait depuis 6 minutes et je n’avais pas encore marqué un point et à peine retourné une balle.
Sabine S. était au sommet de ses certitudes et moi au fond du gouffre. Je jetais un œil dans les gradins clairsemés. Heureusement, il y avait peu de monde pour voir mon humiliation.
Je n’osais pas regarder mon coach mais ses gestes attirèrent mon regard. Il me faisait signe de respirer à fond et de me détendre. J’avais peur qu’il soit en train de
fulminer après moi mais non. Il essayait de me conseiller alors que j’étais une véritable incapable.
Je reprenais place sur le court en me concentrant. Il me l’avait dit en m’échauffant, il fallait que je l’use, que je la fasse jouer et pas que je cherche à faire comme elle.
Je réussis à passer une première balle correcte.
Elle me retourna un boulet de canon mais je ne cherchais plus à faire comme elle et m’appliquais cette fois à expédier la balle dans le court à l’opposé de l’endroit
où elle se trouvait. Elle refrappa comme une folle dans la balle mais j’étais bien placée et commençait à lui faire jouer à l’essuie-glace, ce qu’elle me rendit bien.
Ce fut le premier point que je gagnais dans ce match. Elle finit par s’énerver et appuya trop une balle qui sortit assez loin du terrain. Cela me donna confiance.
Le petit geste du pouce de mon coach aussi me fit du bien. Et les bisous envoyés à pleine brassées par Mélanie qui venait d’arriver achevèrent de me convaincre que j’allais gagner.
Comme quoi, un rien peut vous aveugler…
Un simple point et quelques encouragements à 0-3 et 15-0 et je me voyais victorieuse.
Cela arriva pourtant. Je m’étais décidée à appliquer les conseils de mon coach, prodigués à l’entrainement. Jouer long, la bouger, assurer mes coups pour la laisser s’énerver seule.
Il m’avait dit que c’était une adversaire facile pour moi mais j’avais eu du mal à le croire. L’assurance changea ainsi de camp, lentement mais inexorablement.
Je parvenais à marquer mon service et à la gêner jusque 3-5. Le miracle ne provint pas de moi mais de cette assurance qui s’effritait. Elle m’offrit le jeu suivant en faisant
deux doubles fautes et en sortant deux balles faciles sur lesquelles je m’étais loupée. Trop heureuse, je restais concentrée et l’emportais au tie-break par 7 points à 4.
Mon coach me sourit après le gain de cette première manche et Mélanie était debout en train de m’applaudir. J’étais toute rouge de honte et de gêne, estimant ne pas mériter
autant d’enthousiasme de sa part en raison de mon piètre niveau. De plus, elle était la seule à m’acclamer…
Le deuxième set fut plus simple. Sabine était si furieuse d’avoir perdu un set contre moi, qu’elle se mit à pilonner de tous les cotés et sortit de plus en plus de balles.
J’eus la sensation d’être juste là pour lui donner une balle dans laquelle taper n’importe comment. J’avais presque honte lorsque le match se conclut à 7/6 6/1 pour moi.
Mon coach apparut aussitôt à mes cotés pour m’emmener au massage. Il avait payé pour que j’aie le droit à ce privilège et cela me fit le plus grand bien. Je me sentais
mieux que jamais et prête à rejouer l’après-midi…
Mélanie à ma sortie m’embrassa en me soufflant qu’elle aurait aimé me rejoindre là sous la douche mais que l’on se rattraperait le mercredi…
Mon maitre me poussa dans mon vestiaire pour que je file me laver et me changer avant d’aller déjeuner, non sans me masser et me pétrir avec tendresse les fesses…
A suivre...
Mes histoires vous plaisent, n'hésitez pas à m'écrire french_master@hotmail.fr