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Review This Story || Author: Frenchdom

Stories of Patriarchy (French)

Part 1

HISTOIRES DU PATRIARCAT

INTRODUCTION : UN MONDE NOUVEAU

Dans un univers parallèle au nôtre, ou, qui sait, dans le nôtre dans quelques années, le Patriarcat a été rétabli. Du moins, c'est ce qui est dit officiellement. Mais en fait, jamais, au cours de l'histoire connue, les femmes n'ont été maintenues dans une position aussi inférieure : non seulement le droit de vote leur a été très vite retiré, puis peu à peu tous leurs autres droits, mais elles sont considérées toute leur vie comme des mineures incapables de gérer leur vie, à qui toute initiative est interdite, et dont par conséquent on exige une obéissance totale.

En principe, chacune doit avoir un tuteur qui signe pour elle un contrat de travail, s'il l'a autorisée à travailler, gère ses biens, si elle en a, et doit donner son autorisation pour toute décision de quelque importance. Il est supposé aussi la défendre, si nécessaire. En fait, il dirige toute sa vie. En général, c'est le père ou le mari qui joue ce rôle, parfois un frère, mais si une femme n'en a pas, ou si pour une raison quelconque, ils ne peuvent ou ne veulent pas prendre cette responsabilité, un autre homme peut s'en charger. Avoir un tuteur n'est en principe pas obligatoire, mais une femme qui n'en a pas est fortement handicapée dans toutes sortes de situations. Si les autorités estiment que c'est nécessaire, elles peuvent en imposer un.

Dans tous les domaines, il est admis sans discussion que l'homme domine, et que la femme se soumet. Malgré tout, il arrive que quelques rares femmes, particulièrement brillantes, réussissent professionnellement et puissent accéder à des postes relativement importants, mais elles ont en général de la peine à se faire respecter, et leur salaire reste minime. Il leur faut faire preuve de beaucoup de compétence et d'habilité pour se maintenir dans un environnement toujours hostile, et il suffit de très peu pour qu'elles soient rétrogradées ou licenciées, et aucun syndicat ne les défendra.

En principe, la virginité est valorisée, mais étant donné la soumission qu'on exige d'elles, peu de jeunes filles le restent longtemps. L'adultère de la femme, quand il ne se produit pas sur l'ordre du mari, ce qui peut arriver, est condamné par la loi, et peut justifier une répudiation. L'homosexualité féminine est un crime grave, car c'est perçu comme une manière de nier la dépendance à l'égard des hommes

En même temps que ce retour à un âge d'or patriarcal mythique, mais maintenant devenu bien réel, toujours dans l'idée du rétablissement d'anciennes coutumes supposées et en réaction contre le laxisme du passé récent, le principe, et la pratique, des châtiments corporels ont été adoptés, théoriquement pour tous (un reste des errements du passé), mais en fait il est extrêmement rare qu'un homme en subisse. S'il doit être condamné, on prononcera plutôt une peine d'amende, de prison, ou d'un travail d'intérêt général, alors qu'une femme sera presque toujours condamnée à la flagellation.

En famille, les enfants, garçons et filles, et aussi bien sûr l'épouse, sont souvent fessés ou fouettés. Mais à la puberté les garçons en sont définitivement dispensés, et alors il est habituel qu'ils assistent ou même participent aux punitions de leurs sœurs. Ainsi, est fréquent de voir un gamin de quatorze ans fouetter une jeune fille de vingt. Parfois même, mais c'est plus rare, un chef de famille peut charger un de ses fils de châtier sa mère. Les filles, bien sûr, savent qu'elles pourront être ainsi punies toute leur vie, par leur père puis par leur mari, peut-être par leur patron ou par quiconque aura autorité sur elles, c'est-à-dire à peu près tous les hommes. Leur seule consolation, si c'en est une, c'est de se dire qu'elles pourront à leur tour, si leur époux les y autorise, corriger leurs enfants et peut-être, plus tard, leurs belles-filles. C'est leur destin, elles doivent l'accepter, et les rares qui renâclent sont rapidement, et durement, ramenées à la raison.

Dans les entreprises, les châtiments corporels permettent de maintenir une discipline stricte et un travail efficace du personnel féminin, dont on redoute toujours l'irresponsabilité ou l'incompétence. Les plus grandes sociétés et les administrations ont un service spécialisé, dans les autres c'est le patron ou un cadre qui s'en charge, à moins qu'ils n'aient recours à une entreprise de punition, comme il s'en développe de plus en plus, dont c'est l'activité d'assurer des châtiments efficaces, et qui offrent leurs services professionnels aux entreprises, mais aussi parfois à des familles, à des écoles ou entre autres, à des clubs sportifs ayant des équipes féminines.

Les châtiments corporels ont officiellement remplacé la prison ou même des amendes dans bien des cas, mais, comme je l'ai dit, cela s'applique presque exclusivement aux femmes. Ils sont souvent administrés en privé, dans les locaux du tribunal où la sentence a été prononcée, et où des salles sont aménagées pour cela. Toutefois, dans les cas graves, ce châtiment est public, et c'est un spectacle très couru. Ce sont les hommes, bien sûr, qui y assistent le plus volontiers, se faisant parfois accompagner par leur femme ou leurs filles, pour renforcer leur conscience et leur crainte de ce qui peut leur arriver. Certains punisseurs, que le langage courant appelle des exécuteurs ou des tourmenteurs, ou même des bourreaux, deviennent de véritables vedettes, on apprécie non seulement leur sévérité, leur habilité dans le maniement du fouet ou d'autres instruments, mais aussi la finesse avec laquelle ils savent humilier les condamnées qui leur sont confiées et l'imagination dont ils font preuve dans la manière de les lier et de les exposer.

Toute la vie quotidienne est donc marquée à la fois par la domination masculine et par la pratique des châtiments corporels, ce qui entraîne évidemment de nouvelles relations entre les hommes et les femmes. Toutefois, la plupart des sentiments qui nous motivent, l'amour, le désir, la jalousie, la cupidité, la vanité, la recherche du prestige, la volonté de puissance, gardent la même importance que dans notre société, même s'ils se manifestent et se satisfont parfois de façon différente, et si les tendances masculines à la domination, que plus rien ne vient brider, sont poussées à leur maximum, dans des conditions qui rendent aisée et légitime leur satisfaction.

Quelques récits retraçant des épisodes significatifs de la vie sous le Patriarcat nous en montreront différents aspects, à la fois très proches et très éloignés de nous.


LES EPREUVES D'UNE JEUNE VEUVE

Ça faisait un peu plus de six mois que Marianne était veuve, et elle sortait à peine de la dépression qui l'avait frappée après la mort accidentelle de son mari. Il était si gentil, si tendre. Certes, il savait être sévère quand il le fallait, le martinet n'était jamais très loin, mais il n'en abusait pas, et Marianne y était habituée depuis son enfance ; ses parents avaient été très durs, et encore plus son jeune frère qui, elle en était sûre, prenait plaisir à la punir chaque fois qu'il en avait l'occasion ou qu'il trouvait un prétexte. Elle avait eu de la chance, elle n'avait pas perdu son emploi à la mort de son mari, son patron avait accepté de prolonger son contrat de travail, ce qu'il n'était pas obligé de faire, puisque, comme c'est la règle, tout contrat de travail concernant une femme est un contrat établi entre le tuteur de celle-ci et l'employeur, par lequel le premier met à la disposition du second, moyennant salaire, le travail de sa pupille. Elle n'avait donc pas de soucis d'argent, mais elle trouvait difficile de gérer tons les aspects pratiques de sa vie : l'éducation des femmes, certains disent leurs dispositions génétiques, ne les y préparent pas.

La veille au soir, elle avait trouvé à son courrier une lettre la convoquant à l'antenne du Bureau des Affaires Familiales de son quartier. Elle frissonna : ce bureau était l'organisme officiel chargé de veiller à l'application dans la vie quotidienne des principes du Patriarcat. Que lui voulait-on ? Elle pensait être en règle, mais elle savait bien qu'une femme sans tuteur n'a aucun moyen de se défendre contre des abus de pouvoir. Elle obtint de son patron l'autorisation de s'y rendre, contre l'engagement de remplacer les heures ainsi perdues.

Prudente, elle arriva en avance : on ne plaisante pas avec le tout-puissant Bureau. Dans la salle d'attente se trouvait déjà un couple, proches de la quarantaine tous les deux. La femme se tenait très raide, pâle, visiblement inquiète. L'homme, probablement son mari, semblait plus détendu. On vint les appeler, la femme semblait réticente, mais l'homme le poussa à travers la porte. Ils revinrent environ une vingtaine de minutes plus tard. La femme semblait encore plus sombre, et baissait la tête. L'homme était toujours aussi serein, avec un léger sourire.

Ce fut le tour de Marianne qui tendit sa convocation à l'homme derrière le bureau. Il la regarda et prit un dossier qu'il ouvrit et parcourut un instant..

-Vous êtes Marianne Martin, 28 ans, veuve, sans tuteur.

Elle confirma.

-En six mois, vous avez été deux fois à découvert à votre banque, vous avez payé le téléphone avec une semaine de retard, et vous n'avez pas encore rempli votre déclaration de revenus. Irresponsable !

-Je sais, monsieur, je fais ce que je peux, mais je suis dépassée…

-Je sais, les femmes sont par nature incapables de gérer leurs finances. Mais ça ne vous excuse pas, et ne vous dispense pas d'être punie. Levez-vous!

Marianne hésita, se doutant de ce qui allait lui arriver Mais son éducation, et sa crainte devant ce représentant de l'autorité la firent obéir. L'homme sortit d'un placard un longue baquette, dont il vérifia l'élasticité en la courbant et en la regardant se détendre. Marianne trembla, elle avait bien connu cet instrument, un des favoris de son père. Son mari ne l'avait jamais utilisée, et depuis longtemps elle n'y avait plus pensé. Et maintenant, comme autrefois, elle allait s'abattre sur ses fesses.

Du bout de la baguette, l'homme lui montra le bureau. Il n'eut pas besoin de dire plus, elle se courba jusqu'à ce que sa poitrine touche le plateau de la table et tendit les bras pour s'agripper à l'autre bout. Calmement, l'homme leva le bas de la robe de Marianne, le coinça dans la ceinture, et baissa sa culotte à mi-cuisses. Il posa une main sur ses reins pour la maintenir et très vite frappa les fesses offertes. Elle serra les dents, réussit à ne pas crier. Il attendit un instant et frappa trois fois à la suite. Cette fois, elle cria et ne put s'empêcher d'agiter les jambes. Il frappa encore deux fois deux coups et lui dit de se rhabiller. Elle se redressa en se frottant les fesses, le visage couvert de larmes. L'homme le regardait froidement :

-Un tuteur vous sera attribué et vous prendra en main. Vous avez un double de la clé de votre logement ?

-Oui, la clé de mon mari.

-Vous l'apporterez ici demain à midi au plus tard. C'est pour votre tuteur, qui doit pouvoir venir chez vous quand il le juge nécessaire.

Marianne rougit à cette idée, mais dit qu'elle le ferait. Que pouvait-elle faire d'autre ?

Pendant trois jours, Marianne attendit avec inquiétude son tuteur, cet inconnu qui aurait tellement de pouvoir sur elle. Elle regrettait de n'avoir pas trouvé elle-même un tuteur gentil, qui aurait eu à cœur de la défendre. Bien sûr, il aurait exigé en retour ses faveurs, mais ça pouvait ne pas lui déplaire. Une de ses amies, divorcée, avait comme tuteur un homme marié qui gérait efficacement ses problèmes courants, et qui l'utilisait de temps en temps pour satisfaire des besoins pour lesquels ni sa femme ni son employée (il est commerçant) ne suffisaient. L'arrangement semblait les satisfaire tous les deux. Plus exactement, il satisfaisait pleinement le tuteur, l'amie le considérant comme un moindre mal, d'autres tuteurs se montrant plus exigeants et pas toujours aussi utiles.

Enfin, une nuit, alors qu'elle venait de s'endormir, un bruit la réveilla. Un homme entra dans la chambre, chercha l'interrupteur, alluma. C'était un homme jeune, elle ne lui donna pas plus de vingt-cinq ans. Petit, il avait un air froid et sérieux. Il s'assit. Avant que Marianne puisse réagir, il se présenta :

-Je viens d'être désigné comme votre tuteur. Levez-vous !

Elle obéit, par réflexe, et elle savait qu'elle y avait intérêt. Elle chercha à prendre de quoi se couvrir, elle ne portait qu'une chemise de nuit légère, mais il l'arrêta d'un geste.

-Quand j'arrive, vous vous mettez debout immédiatement, vous ne bougez plus, et vous ne parlez que pour répondre à mes questions. Compris ?

Marianne hocha la tête. Il répéta : -Compris ?

-Oui, Monsieur, oui.

-Je me suis occupé de vos problèmes. A la banque d'abord : à partir d'aujourd'hui, c'est moi qui gérerai votre compte, c'est maintenant moi qui ai la signature. Quand vous aurez besoin d'argent, vous me le demanderez, et je verrai si c'est justifié. Voici mon numéro.

Marianne réprima un sanglot. Jamais son mari n'avait pris de telles mesures, et pourtant il lui fallait les accepter. Il continuait :

-J'ai vu votre patron, votre contrat est renouvelé, c'est moi qui l'ai signé. Je lui ai donné l'autorisation de vous baiser quand il en a envie, pour moi ce droit devrait faire partie de l'autorité de tout employeur. (Marianne se dit que la plupart des employeurs n'attendaient pas d'y être autorisés pour user de ce droit, mais elle ne dit évidemment rien).

L'homme poursuivait :-Je lui aussi donné mon plein accord, sans aucune réserve, pour qu'il vous punisse comme il le juge bon, ce qu'il ne semblait pas faire souvent.

Maintenant, les larmes de Marianne coulaient abondamment : elle comprenait que sa vie venait de basculer sans recours. Cet homme la contrôlerait totalement, elle ne pouvait en avoir aucun doute, et son attitude montrait qu'elle ne pouvait attendre de lui ni sympathie, ni indulgence.

-Allongez-vous sur le ventre et troussez-vous !

Le calme de la voix, comme s'il s'agissait de la requête la plus banale, la terrifia, et elle s'empressa d'obéir, présentant ses fesses encore marquées par la baguette du fonctionnaire du Bureau. Elle regarda l'homme du coin de l'œil. Il retirait lentement sa ceinture. Très vite, il l'abattit sur les fesses nues, plusieurs fois de suite, si vite que Marianne en perdit le compte. Elle cria. Il arrêta enfin, et remit tranquillement sa ceinture. Elle osa demander : -Pourquoi ? Pourquoi ? Je… je n'ai rien fait.

-Pour vous faire comprendre qui est le maître.

Il partit sans rien dire d'autre, la laissant en pleurs, et pas seulement à cause de la douleur de ses fesses.

*****

Le lendemain, elle arriva au travail très inquiète. Son patron, qui avait été jusqu'alors plutôt de bonne composition, le resterait-il après les incitations du tuteur ? Pendant l'année qu'elle avait passée dans cette moyenne entreprise il ne l'avait fessée que sept fois, et jamais fouettée, ce qui était faire preuve d'une mansuétude assez exceptionnelle. Ses amies qui travaillaient comme elle étaient plus souvent fouettées, parfois injustement prétendaient-elles quand elles étaient sûres qu'on ne pouvait pas les entendre. Une femme ne doit jamais se risquer à critiquer un homme, toutes l'avaient compris dès leur enfance. Son patron, encouragé par son tuteur, deviendrait-il aussi sévère que la plupart de ses collègues ? Aucun homme ne veut être considéré comme indulgent, signe de faiblesse voire, horreur, d'un tempérament efféminé.

Pendant une semaine, rien ne se passa. Il ne parla pas de la punir, et ne tenta pas de profiter de son droit de cuissage. Mais tout à coup, tout bascula. Au téléphone, il lui ordonna sèchement de venir immédiatement. Marianne trembla ; elle savait qu'elle avait commis une erreur quelques jours auparavant, et se doutait qu'une sanction l'attendait. Mais ce n'était pas une erreur trop grave, et elle espérait que, comme les autres fois, elle s'en tirerait avec une simple fessée.

A sa surprise, deux hommes étaient assis dans le bureau quand elle arriva. La patron ne lui laissa pas le temps de s'asseoir, et prit tout de suite un ton sévère :

-Vous avez commis une grave erreur avec la commande de la société ASC, ce qui leur a causé beaucoup de tort, et par contrecoup à nous aussi. Ces messieurs la représentent, et ils réclament réparation. J'ai fait ce que j'ai pu pour compenser les effets de votre légèreté, mais vous aussi vous devez payer. Vous serez donc punie, comme il est normal. Mais puisque ce sont eux les premiers lésés, il est juste que ce soient eux qui se chargent de votre châtiment, d'autant plus qu'ils ont un service de punition très performant. Monsieur, ajouta-t-il en désignant les plus âgé des deux hommes, en est le directeur, et voici son adjoint, je leur fais confiance. Ils sont compétents et sauront s'occuper de vous comme il convient. Vous allez donc les suivre, et ils vous ramèneront quand ils jugeront votre punition suffisante. Une chose encore : en accord avec le contrat de travail signé par votre tuteur, j'ai transféré la totalité de mes droits patronaux à la société ASC pour la durée de votre présence chez eux.

Marianne frissonna en réalisant tout ce que ce discours impliquait. Elle savait bien que son erreur ne justifiait de telles mesures, mais elle jugea plus prudent de ne pas le dire. On ne l'écouterait pas, si ce n'est pour conclure qu'elle méritait une punition supplémentaire. En fait, son patron la livrait à ces hommes comme un cadeau d'entreprise ou peut-être une prime ajoutée à la signature d'un contrat. Son erreur n'était qu'un prétexte. Elle n'était pour eux qu'un objet pouvant au mieux avoir une certaine valeur d'échange. Certes, elle avait déjà entendu parler de transactions de ce genre, mais n'y avait guère pris garde, pensant qu'il s'agissait de cas exceptionnels. Et maintenant… Elle sentit des larmes couler sur ses joues.

Les deux hommes se levèrent et venaient vers elle. Sans un mot, celui que son patron avait désigné comme l'adjoint lui prit les bras, les ramena en arrière et passa des menottes à ses poignets. Puis, très vite, il lui scella les lèvres avec une sorte de sparadrap noir. Il s'apprêtait à prendre congé du patron quand son chef l'arrêta : -Encore un détail ! Il ouvrit la blouse de Marianne et baissa son soutien-gorge, découvrant complètement les seins. Le patron approuva d'un signe de tête, en souriant. Ils se saluèrent cordialement, chacun prit un des bras de Marianne et ils l'entraînèrent hors du bureau.

Jusqu'à la sortie, Marianne le savait bien, les couloirs étaient longs, et le personnel ou des visiteurs y passaient souvent Elle serait donc vue dans cette tenue humiliante, et se doutait que ses deux accompagnateurs ne feraient rien pour l'éviter, bien au contraire. Et en effet elle croisa plusieurs personnes, connues ou inconnues. Toutes le regardèrent, les hommes avec un intérêt évident, les femmes avec gêne et parfois pitié, inquiétude aussi, sachant bien que ça pourrait leur arriver. De temps en temps, les deux hommes ralentissaient quand ils passaient devant un homme qui semblait particulièrement intéressé, pour qu'il puisse bien regarder ses seins nus.

Au parking, ils la menèrent vers une voiture, la firent monter à l'arrière et le chef du service attacha une de ses chevilles à un anneau scellé au plancher. C'était évidemment inutile, elle n'avait aucun moyen de s'enfuir, mais cela contribuait à la faire se sentir encore plus dominée. En chemin, il discutaient gaiement, évoquant des punitions récentes qu'ils avaient fait subir à diverses employées, leurs cris, leurs pleurs et leurs supplications, qui les avaient bien amusés, et aussi leur corps dont ils semblaient avoir largement usé. L'entrain avec lequel ils bavardaient ne pouvait qu'accabler encore plus Marianne, qui savait bien que bientôt ce serait elle qui subirait les sévices qu'ils évoquaient joyeusement

De nouveau un parking, les interminables couloirs, les regards curieux ou libidineux. Trois fois, ils s'arrêtèrent pour converser avec des hommes qui passaient, à qui ils expliquaient ce qu'était Marianne en termes très crus qui ne laissaient aucun doute sur leurs intentions. Ils arrivèrent enfin au Service de Discipline, comme l'annonçait une plaque sur la porte. A l'intérieur, une jeune femme, secrétaire ou hôtesse, était assise derrière un bureau, devant un écran. Elle portait une robe largement décolletée qui laissait voir une balafre qui semblait aller d'une épaule à l'autre, juste au dessus des seins. Punition justifiée, ou moyen de contribuer à mettre en condition celles qui venaient ou qu'on amenait se faire punir ?

Ils firent asseoir Marianne, lui enchaînèrent de nouveau une cheville comme dans la voiture, et la laissèrent là sans explication. La jeune femme tapait sur son clavier sans sembler s'occuper d'elle. Mais après quelques minutes elle lui demanda : -C'est vous qu'on prête à la société ? Elle ne semblait pas avoir de doute sur le fait que la faute n'était qu'un prétexte. –Je vous souhaite que le Président vous demande, c'est le moins dur. Quoi que… ajouta-t-elle après un moment de réflexion.

Juste à ce moment, le chef revint : -Que disais-tu ?

La jeune femme pâlit –Mais… rien… juste quelques mots… rien d'important.

Elle semblait terrorisée. L'homme reprit : -Tu resteras après 18 heures.

La femme poussa un cri et tomba à genoux : -Non… pitié… pas de nouveau… pas de nouveau… non, je vous en supplie ! Monsieur, je serai très gentille…je ferai tout ce que vous voudrez…tout… s'il vous plait…pas ça…non…!

Elle s'accrochait aux jambes de l'homme, une de ses mains cherchait son sexe, probablement espérant le rendre moins sévère en l'excitant et en le satisfaisant. Mais il la repoussa : -Sotte, tu sais bien que je peux te prendre quand j'en ai envie, alors n'espère pas m'attendrir en m'offrant ce que j'ai de toutes façons ! Il réfléchit un instant : -Et tu seras punie en plus pour avoir offert ce qui ne t'appartient pas ! N'oublie pas : à 18 heures !

Elle resta à terre, pleurant bruyamment. Sans plus s'occuper d'elle, l'homme délivra la cheville de Marianne, lui prit le bras et l'emmena vers la porte d'où il était venu. La salle où ils arrivèrent était impressionnante : les murs étaient noirs, les quelques meubles rouge sang. La première chose que remarqua Marianne, ce fut une croix en X contre un mur, puis un chevalet. Des chaînes pendaient un peu partout du plafond, terminées par des anneaux de cuir ou d'acier. Au mur étaient accrochés des fouets et des cravaches. Il la laissa regarder, le temps pour elle de s'imprégner de cette atmosphère sinistre.

Il lui retira les menottes. –Déshabillez-vous entièrement !

Elle s'empressa d'obéir, se doutant qu'ils seraient impitoyables s'ils en avaient un prétexte. Elle retira rapidement ses vêtements, évitant de sembler vouloir les aguicher. Dès qu'elle fut nue, l'adjoint prit ses vêtements et les mit avec sa montre dans un carton où il inscrivit son nom. Puis, sans qu'ils aient eu besoin de se concerter, ils la saisirent et la retournèrent, la tête en bas. Surprise, elle voulut pousser un cri, mais le sparadrap qui lui scellait a bouche l'empêcha d'émettre autre chose qu'un faible gémissement. Le chef saisit une de ses chevilles pendant que son adjoint la maintenait la tête en bas. Il l'attacha à une chaîne qui pendant du plafond, terminée par un anneau de cuir qui referma sur la cheville. Ils la lâchèrent, la laissant se balancer, ses mains ne touchant pas le sol. Marianne tenta de refermer ses cuisses, vainement. Mais très vite elle abandonna ses futiles tentatives de préserver sa pudeur : un cercle de feu entoura sa taille. Les deux hommes avaient pris chacun un long fouet à une seule lanière, et au premier coup le fouet avait entouré sa taille. Très vite, l'autre la fouetta à son tour, et ils continuèrent, la frappant alternativement, l'un devant, l'autre derrière elle. La flagellation se prolongea, Marianne ne savait plus depuis combien de temps ni combien de coups elle avait reçus. Un des hommes abandonna enfin son fouet et saisit la jambe libre, qu'il écarta largement. L'autre abattit immédiatement son fouet sur la vulve ainsi exposée. Marianne émit un son rauque, c'est tout ce qui lui était possible. Il frappa encore deux fois. Elle ne pouvait toujours pas crier, mais gémissait et pleurait. Ils arrêtèrent enfin, la détachèrent, la soutenant pour qu'elle ne tombe pas trop brutalement.

Ils la posèrent assez délicatement par terre. Le simple contact du sol sur sa peau zébrée lui sembla insupportable. Elle avait maintenant les mains libres, et tenta de retirer le sparadrap. Elle voulait au moins pouvoir crier, peut-être parler, supplier… Mais un des hommes vit son geste et claqua la main qui se dirigeait vers la bouche. –Tu n'y touches pas, ou on te remet les menottes !

Pendant quelques minutes, ils semblèrent se désintéresser d'elle, parlant et buvant de la bière. Marianne tenta de se lever, mais, trop épuisée, elle retomba sur le sol dur. Le téléphone sonna -Bonjour, monsieur le Président… oui, elle est là… non, elle a été seulement fouettée… Bien sûr, on vous l'amène tout de suite. Au revoir, Monsieur le Président.

Le chef raccrocha. –Le patron la veut tout de suite. On continuera plus tard.

Ils mirent Marianne sur ses pieds ; -Allons, tu vas avoir le privilège de voir le grand patron ! Quelle chance !

Elle tremblait, ses jambes avaient de la peine à la supporter. Ils durent presque la porter jusque chez le Président. Le trajet fut encore plus pénible qu'avant. Cette fois, elle était complètement nue, son corps portait, bien visibles, les marques de la récente flagellation et son maquillage n'était plus que des traînées noires sur ses joues. De nouveau, on la regarda, les hommes avec désir ou amusement, les femmes avec crainte ou pitié.

Le Président était un homme d'une soixantaine d'années, légèrement corpulent. Il se leva et salua ses deux employés et regarda Marianne de bas en haut.

-Je vois que vous l'avez bien traitée. Posez-la là, ajouta-t-il en désignant un fauteuil, et ôtez-moi ce sparadrap, une bouche ça peut toujours servir. Et il faut qu'elle puisse s'exprimer.

L'adjoint obtempéra, et enleva d'un coup le sparadrap, ce qui fit pousser un cri de douleur à Marianne, mais elle était contente de pouvoir parler. Elle restait toutefois inquiète : que voulait dire le Président en parlant de la laisser s'exprimer ? Sûrement pas la laisser protester contre ce traitement injuste… Les deux hommes la soulevèrent et la posèrent dans le fauteuil, et lui ouvrirent les jambes pour les poser sur les accoudoirs, l'exposant de façon particulièrement obscène. Le Président approuva d'un signe de tête, et leur dit qu'il appellerait quand il aurait terminé avec elle.

Dès qu'ils furent partis, il s'assit en face d'elle et commença à l'interroger sur sa vie, son travail. Au début, Marianne fut désarçonnée par ces questions, et le ton plutôt bienveillant avec lequel elles étaient posées, mais elle finit par se détendre et répondre facilement. Après une quinzaine de minutes, elle était tellement en confiance qu'elle oublia où elle était et se laissa aller à baisser et serrer les jambes. Il réagit immédiatement, se leva pour la gifler :

-T'ai-je dit de bouger ? Tu oublies ce que tu es et où tu es !

Il lui remit brutalement les jambes en place, et claqua plusieurs fois son sexe que rien ne protégeait. Elle cria, mais il ne sembla pas l'entendre. Avec une force étonnante pour un homme de son âge, il la souleva et la courba sur le dossier du fauteuil. Sa croupe était maintenant bien présentée, et il la cravacha plusieurs fois. Elle hurla, tenta de s'échapper, mais il la maintenait avec suffisamment de vigueur pour qu'il puisse la flageller autant qu'il en avait envie. Quand il fut satisfait, et qu'il sentit la jeune femme matée, pleurant sans plus se débattre, il ouvrit sa braguette, écarta les fesses offertes et tenta de la sodomiser. Quand elle comprit ce qu'il voulait, Marianne retrouva des forces et se contorsionna tant qu'elle pouvait pour tenter d'échapper à cette pénétration qu'elle n'avait encore jamais subie.

-Faudra-t-il que je rappelle le service de discipline ? Tu ne connais pas encore toutes leurs possibilités, et toute rébellion est vite réglée par eux. N'oublie pas que je suis ton supérieur et que tu me dois obéissance !

Malgré les efforts de Marianne, il avait réussi à poser son gland sur son anus et commençait à forcer l'entrée. La menace, ajoutée à l'éducation qui l'avait habituée à se soumettre, avait eu l'effet voulu, et elle avait renoncé à s'opposer, se contentant de pleurer. Mais elle hurla quand il la pénétra, ce qui renforça encore l'érection du Président. Il prit son temps, peinant au début à cause de l'étroitesse du conduit. Peu à peu, il put aller et venir relativement facilement, provoquant chaque fois un cri de la jeune femme. Après un moment qui sembla très long à Marianne, il se retira et éjacula sur ses fesses. Il la claqua deux fois, avec force, et retourna à son bureau, la laissant courbée inconfortablement sur le dossier, n'osant pas bouger.

Il prit le téléphone : -J'ai terminé avec la fille, vous pouvez la reprendre, mais dans quarante minutes il y a comité de direction dans la salle de réunion. Il serait bon qu'elle y soit, ça mettra un peu de variété. La dernière fois, on manquait de chair fraîche.

L'adjoint arriva très rapidement. Le Président le regarda à peine, ne levant la tête de ses dossiers que pour lui rappeler que « la fille » devrait être dans la salle de réunion, prête quand les membres de la direction y arriveraient. En sortant du bureau, l'adjoint plaqua les mains sur les fesses de Marianne pour la pousser dans le couloir, mais les retira vite avec une expression de dégoût en sentant le sperme du Président qui n'était pas encore sec. Il essuya ses doigts sur les seins de la jeune femme, et lui dit de vite se laver : -Tu es dégoûtante, on ne peut pas te remettre comme ça aux Directeurs. Il la fit entrer dans une salle de douche, et resta à la regarder pendant qu'elle se nettoyait, faisant la grimace quand elle touchait les marques du fouet ou de la cravache. Un instant, elle avait espéré qu'il se montrerait discret et se détournerait, mais elle fut vite détrompée : il ne la quitta pas des yeux un instant, même quand elle voulut aller aux toilettes, dont il lui interdit de fermer la porte.

La salle de réunion était vaste, avec au milieu une grande table rectangulaire. A chaque place, il y en avait une vingtaine, un dossier était prêt. Tout autour de la salle, le long des murs, se trouvaient des fauteuils confortables, et des tables basses où étaient disposés des verres et des bouteilles de cognac et de whisky. Des hommes en tenue des serveurs s'affairaient à mettre tout en place impeccablement. Trois femmes étaient debout près du mur, toutes jeunes, et très belles. L'une, qui devait approcher la trentaine, portait le costume de la femme d'affaires : tailleur noir, jupe aux genoux, escarpins à talons modérés, collier de perles, chignon. Les deux autres, plus jeunes, avaient des tenues plus modestes : chemisier et minijupe. Les trois étaient immobiles, et gardaient la tête base. L'accompagnateur de Marianne la fit placer, elle aussi, près du mur, en lui disant d'attendre, on lui donnerait des ordres comme aux autres. Il ajouta qu'il viendrait la chercher pour la suite, et partit. Elle était extrêmement consciente de sa nudité et des marques sur son corps, mais, regardant autour d'elle, elle ne vit rien qui puisse l'aider, ni même lui donner des indications sur ce qui allait se passer. De toute façon, ce serait désagréable, ça elle pouvait en être sûre. Et pour confirmer ses craintes, elle vit les serveurs disposer des cravaches et des martinets sur les tables basses, à côté des bouteilles. Elle frissonna.

Peu à peu, des hommes arrivaient, certainement les membres de la direction. Certains jetaient un regard distrait sur les quatre femmes debout, parfois s'arrêtant un peu plus sur la nudité de Marianne, puis cherchaient leur place, commençaient à examiner le dossier ou bavardaient avec leur voisin. Le Président arriva, ouvrit la séance, une discussion sérieuse commença. Marianne ne comprenait pas grand-chose à ce qui se discutait. Tout à coup, au milieu d'un exposé très technique, un des hommes se tourna vers la femme élégante et lui, fit signe d'approcher. Elle vint tout de suite. Il lui dit quelques mots, et immédiatement la femme se mit à quatre pattes et se glissa sous la table. Peu après, un autre homme appela Marianne, la fit rester à côté de lui et lui fouilla le sexe tout en prenant des notes de l'autre main.

Tout à coup, un des hommes poussa un cri : -La garce… elle m'a mordu !

Immédiatement, deux serveurs se précipitèrent sous la table et en ressortirent traînant la jeune femme élégante qui se débattait en hurlant : -Pardon…j'ai pas fait exprès…pardon… nooon…pardon… je ferai attention… nooon…

Les deux hommes durent presque la porter pour l'emmener dehors, tellement elle se débattait. Celui qui avait crié leur dit avant qu'ils ne sortent : -Vous la ramènerez quand vous l'aurez punie, elle sera sûrement plus attentive !

Le Président demanda : -Qui est-ce ? Qu'est-ce qu'elle fait chez nous ?

-C'est la chef du service comptabilité.

Il fronça les sourcils, désapprobateur : -On ne peut pas confier un tel poste à une femme… Ca leur monte à la tête et elles en oublient leurs devoirs. La preuve… Vous la mettrez désormais à l'accueil, elle est assez décorative pour ça, et ne commettez plus la même erreur, remplacez-la par un homme !

Les deux autres jeunes femmes avaient aussi été appelées et se trouvaient sous la table, mais l'homme qui fouillait Marianne ne la lâchait pas. Manifestement, il voulait la faire réagir, mais elle était trop perturbée par tout ce qui venait de lui arriver, et par sa situation actuelle qui lui faisait tellement honte. Pourtant, après plusieurs minutes, son corps commença à réagir. Elle tenta de s'en empêcher, elle serait trop humiliée de jouir devant tous ces hommes. Mais cela faisait longtemps qu'un homme ne l'avait pas touchée, en fait depuis la mort de son mari, et elle n'avait eu d'autres satisfactions que solitaires. L'homme était habile, et elle ne put résister, elle cria de jouissance. Tous les regards se tournèrent vers elle, en général amusés, un peu méprisants.

Celui qui avait ainsi réussi semblait très content de lui, et il approuva quand un des hommes lui demanda s'il pouvait « lui passer la fille ». Il poussa Marianne vers lui et l'expédia d'une claque sur les fesses. Ce que voulait cet autre homme, c'était sa bouche, et il lui dit de passer sous la table. Elle s'empressa d'obéir, et retrouva les deux autres jeunes femmes, qui avaient chacune en bouche un sexe. L'une avait les seins nus, à genoux, et une main d'homme tordait une des pointes. La femme souffrait visiblement, des larmes coulaient, mais elle continuait à sucer consciencieusement. L'autre était à quatre pattes, encore vêtue. Au dessus, autour de la table, la discussion se poursuivait.

La braguette de celui qui l'avait poussée sous la table était déjà ouverte et un sexe à moitié dressé en sortait. Ce qu'on attendait d'elle était clair, et malgré sa honte d'être ainsi utilisée, Marianne prit le sexe dans sa bouche. Elle n'avait pas une grande expérience de la fellation, son mari n'en étant pas souvent amateur. Toute jeune, sur le conseil d'une copine, elle avait proposé à son premier amoureux de le sucer, dans l'espoir de préserver ainsi sa virginité mais, après avoir profité de sa bouche, il l'avait exigée quand même et elle avait dû céder après une vigoureuse fessée. Même un garçon qui sortait pour la première fois avec elle et s'en disait amoureux estimait avoir droit à son obéissance et savait par quel moyen l'obtenir.

Après ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt, elle prit bien garde que ses dents ne touchent pas le sexe. L'homme devait la trouver trop timide : il lui prit la tête à deux mains et l'obligea à prendre l'organe, qui avait fortement grossi, au fond de la gorge. Elle eut la nausée, hoqueta, mais réussit à continuer consciencieusement. L'homme guidait maintenant sa tête d'avant en arrière, à son rythme. Vite, il déchargea, maintenant en place la tête de Marianne pour l'obliger à avaler, ce qu'elle fit avec un haut le cœur. L'homme la repoussa légèrement du pied, elle n'était plus qu'un instrument maintenant inutile. Il avait dû montrer des signes de satisfaction, car une main chercha la tête de Marianne, lui saisit les cheveux et la tira vers lui. Elle comprit tout de suite ce qu'il voulait, ouvrit elle-même la braguette devant elle et en sortit le sexe encore flasque qu'elle prit en bouche et commença à sucer, terrifiée en voyant qu'il ne bandait pas. Il pourrait le lui reprocher, et s'il l'en tenait pour responsable… Elle frissonna à cette idée. Elle savait que c'est lui qu'on croirait et elle qu'on punirait. Elle s'activa.

Au dessus de la table, la réunion s'achevait. La porte s'ouvrit, on ramenait l'ex-comptable, nue et le corps couvert de marques violacées. Celui qu'elle avait mordu lui dit de recommencer à la sucer, mais cette fois bien en vue de tous. Il se tourna un peu, et les serveurs qui l'avaient ramenée la jetèrent à genoux devant lui. Fébrilement, elle tendit les mains vers sa braguette pour montrer sa bonne volonté. Le sexe était dressé, et elle ouvrit largement la bouche, engouffrant ce membre considérable. L'homme réclama une des cravaches qui n'étaient pas loin, et se tint prêt à frapper. Il jouit vite sur le visage de la femme, lui donna un coup de cravache sur le dos et la repoussa.

Elle trouva vite un nouvel amateur, mais lui ne se contenta pas de sa bouche. Il la courba sur la table et l'enfila d'un coup, tout en disant qu'elle était vraiment trop sèche. Sous la table, Marianne avait enfin réussi à faire bander le sexe qu'elle avait en bouche, à moins que ce ne soit la vue de ce corps nu et flagellé qui l'ait excité. L'homme la fit sortir et la prit, elle aussi courbée sur la table. La réunion terminée, les hommes se détendirent en prenant les quatre femmes les unes après les autres et en buvant, certains se stimulant en utilisant les cravaches ou les martinets à leur disposition. Marianne, inconnue de ces hommes, fut très demandée, et quand peu à peu tous furent partis, elle avait eu ses trois orifices utilisés elle ne savait plus combien de fois.

Bientôt les quatre femmes, nues, couvertes de sperme et le corps marqué, restèrent seules, ne sachant pas que faire et n'osant prendre aucune initiative. Bientôt, les serveurs revinrent et les prirent eux aussi, avant de débarrasser et de nettoyer la salle. Deux d'entre elles purent retrouver leurs vêtements, froissés et un peu déchirés, mais leur permettant de se couvrir et de se sentir à peu près décentes. Marianne et l'ex-comptable ne trouvèrent rien pour couvrir leur nudité. L'ex-comptable essaya bien de s'envelopper dans la nappe d'une des tables, mais un serveur vint vite la lui reprendre. Un homme vint lui dire que le DRH l'attendait, et qu'elle se dépêche, puis aux deux autres qu'elles pouvaient rentrer, on n'avait plus besoin d'elles. Elles disparurent rapidement. L'ex-comptable se mit à pleurer de nouveau, elle devait se douter de la raison de sa convocation. Elle chercha de nouveau de quoi se couvrir, mais l'homme ne lui en laissa pas le temps.

Il ne restait que Marianne, qui visiblement l'embarrassait : -Qu'est-ce que tu fais ici ? Dans quel service tu travailles ? Marianne bredouilla qu'elle n'était pas de la maison. Le visage de l'homme s'éclaira : -Ah, je vois, c'est toi qu'on a envoyée ici se faire punir, je crois que tu n'as pas fini. Mais en attendant… Il la bascula sur une table et la prit rapidement. Il se rajusta et partit en lui disant –Attends ici, je suis sûr qu'on ne t'oubliera pas !

Marianne resta seule. Elle se sentait souillée, pire, déshumanisée. Elle avait été utilisée par des hommes qui l'avaient à peine regardée, qui ne lui avaient pas parlé, sauf pour lui donner des ordres brefs. Son vagin et son anus la brûlaient à force d'avoir été pénétrés plusieurs fois sans préparation. Était-ce cela la vie d'une femme qui n'avait plus de mari pour la protéger ? Elle ne pouvait rien attendre de son tuteur, qui ne voyait certainement aucun inconvénient à ce qu'elle soit traitée comme ça. Elle s'assit et pleura, sur ce qui venait de lui arriver, et sur ce que serait sa vie désormais.

Des pas s'approchaient : c'était l'adjoint du Service de Discipline. Sans un mot, il la fit lever et l'entraîna une fois de plus le long de couloirs interminables. Le soir approchait, il n'y avait plus grand monde pour la voir, mais maintenant cela lui était presque indifférent. Qu'on regarde son corps nu et marqué, quelle importance ?

Ils arrivèrent au Service de Discipline. L'hôtesse était toujours à son bureau, très pâle. L'adjoint lui montra l'heure avec un sourire ironique. –N'oublie pas ! 18 heures ! Il était 6h. moins 20. Elle recommença à pleurer. Trois femmes étaient assises, comme dans la salle d'attente d'un médecin. L'adjoint alla vers l'une d'elles, une femme d'une quarantaine d'années. –De nouveau ici ? Ca fait pourtant moins de deux semaines qu'on t'a traitée. On a été trop gentils et tu as recommencé ? Sois tranquille, cette fois tu ne risqueras pas d'oublier, on va te soigner tout particulièrement. La femme éclata en sanglots. Les deux autres, plus jeunes, semblaient plus calmes, mais l'une d'elles triturait nerveusement le mouchoir qu'elle portant de temps en temps à ses yeux et qui était presque en lambeaux.

Il fit entrer Marianne dans la salle qu'elle connaissait déjà. Un jeune homme était en train de fouetter une femme attachée nue, sur le dos, à un chevalet. Le chef l'observait et le guidait en formateur consciencieux : -Ca suffit pour les seins. Descends maintenant sur le ventre et les cuisses et termine par trois coups sur la chatte. Dirige mieux les coups, évite de frapper deux fois au même endroit… voilà, c'est mieux, continue comme ça ! A chaque coup la femme hurlait. Marianne brusquement la reconnut : elle avait eu affaire à elle dans son travail, c'était alors une personne respectée, représentant un client important. Qu'avait-elle pu faire pour mériter de se retrouver ainsi en train de servir de terrain d'expérience à un apprenti tortionnaire ? Ou alors, Marianne savait maintenant que c'est possible, peut-être n'avait-elle rien fait de répréhensible, et n'était-elle là que par le caprice d'un homme.

Le chef abandonna son élève pour venir vers Marianne –Ton patron veut te voir aujourd'hui même, ce soir. On va te ramener à lui. Ca ne nous laisse pas le temps de terminer ta punition, mais il a dit que ce n'est pas grave, on pourra venir te chercher un autre jour et finir le travail. Allons-y !

L'adjoint lui donna ses vêtements, soigneusement emballés. Elle eut de la peine à se rhabiller, le simple contact du tissu était insupportable là où elle avait été le plus fouettée. Elle les mit quand même, trouvant un certain réconfort dans le fait de ne plus être exposée, nue. Cette fois, elle ne fut ni menottée ni bâillonnée, et on lui laissa fermer son corsage, sans plus d'explications qu'avant. Marianne en fut soulagée, mais restait inquiète ; pourquoi son patron voulait-il la voir ce soir encore ? Elle ne pouvait penser que ce soit pour raccourcir son calvaire, c'était vraiment trop peu probable après son attitude de ce matin. Alors, quoi ?

Le retour dans son entreprise fut rapide, l'adjoint était visiblement pressé, et ne perdit pas du temps à humilier Marianne comme il l'avait fait à l'aller, et il se contenta d'enchaîner de nouveau sa cheville dans la voiture. A destination, il ne restait pas grand monde, les couloirs étaient presque déserts. Le patron les attendait dans son bureau, là où la punition avait en fait commencé. C'était il y a quelques heures seulement, mais pour Marianne c'était très loin, une autre époque, quand elle avait encore un peu de dignité. Maintenant…

Le patron la salua vaguement, remercia celui qui l'avait ramenée, et lui dit qu'il l'appellerait pour achever le travail. Une fois seuls, il lui demanda : -Ils t'ont bien marquée ? Partout ? Docile, Marianne se contenta de répondre : -Oui, Monsieur, partout. Il eut l'air satisfait. : -Parfait, nous allons chez moi. Mes fils veulent voir comment c'est un corps de femme bien châtié. Ils n'ont pas de sœur, et n'ont donc pas l'occasion d'en voir, juste de temps en temps leurs cousines, mais qui sont encore petites. C'est normal qu'ils se posent des questions. Je ne les laisse pas assister aux punitions de leur mère, ça ne serait pas bien. Mais toi…

C'était clair. Une fois de plus, Marianne se rendit compte qu'elle n'était plus qu'un corps, que ses sentiments n'avaient aucune importance. Arrive-t-il à tous ces hommes qui l'utilisent si facilement de penser qu'elle est un être humain ? Ce n'est surement pas leur problème. Elle ruminait ces tristes pensées, mais à aucun moment n'imagina se révolter. Elle avait reçu une excellente éducation

-Allons, on y va, ce n'est pas le moment de rêver ! La voix du patron le ramena à la réalité immédiate. Il fallait qu'elle aille s'exhiber devant des gamins probablement vicieux.

Pendant le trajet en voiture, le patron ne lui adressa pas la parole, et n'essaya pas de la toucher. Il se gara devant un pavillon dans une banlieue qui a la réputation d'être riche. Dès qu'ils furent entrés, il appela : -Devinez ce que je vous apporte ! Venez vite !

Deux garçons d'un peu moins de quinze ans dévalèrent les escaliers.

-Cool ! Tu l'as punie aujourd'hui ?

-Pas moi, je l'ai fait punir par des spécialistes, c'est mieux. Marianne, entrez au salon, nous y serons mieux.

La femme du patron était assise et lisait. Quand ils entrèrent, elle regarda Marianne avec un air de dégoût, posa son livre et sortit en disant –Amusez-vous bien !

-Marianne, déshabillez-vous complètement, que mes garçons puissent bien vous voir.

Elle obéit comme un automate, comme si elle voulait nier sa situation. En un instant, elle fut nue, et n'eut même pas de réflexe de pudeur. La pudeur, c'était pour le passé. Qu'on la voie nue, qu'on se rende compte qu'elle avait été fouettée, quelle importance ?

Le patron la fit tourner lentement pour que ses fils puissent la voir complètement. Mais ça ne leur suffisait pas, il leur fallait toucher. Leur père les laissa faire avec un sourire indulgent. Ils passèrent les doigts assez rudement sur les marquez, indifférents aux gémissements qu'ils provoquaient. Ils lui écartèrent les cuisses et les fesses pour regarder son sexe et son anus, où le plus grand voulut introduire un doigt, constant qu'il était bien étroit. Ils la manipulaient comme un poupée, riant de ses grimaces quand la douleur devenait trop forte, commentaient entre eux son corps et ses marques sans jamais s'adresser à elle. Après une bonne vingtaine de minutes, leur père leur dit que ça suffisait.

-Encore un peu, supplièrent-ils. –D'accord, encore cinq minutes, mais pas plus. Je suis sûr que vous n'avez pas fini vos devoirs. Le supplice de Marianne continua. Les cinq minutes écoulées, le père devint ferme : c'est fini, maintenant vous allez travailler dans votre chambre<. C'est bientôt l'heure du dîner, et vous savez que je tiens à ce que vos devoirs soient finis avant.

Déçus, les garçons remontèrent dans leur chambre. On entendit une porte claquer, témoignage de leur mécontentement. Le patron dit à Marianne de se rhabiller et de rentrer, il faudrait que demain elle soit à l'heure. Elle réfléchit qu'elle pourrait probablement encore trouver un bus pour rentrer, mais elle réalisa qu'elle n'avait pas d'argent, son sac était resté dans son bureau. Et ses clés aussi. Comment rentrerait-elle ? Après un instant d'hésitation, elle osa le dire au patron, qui ne semblait pas du tout avoir pensé à ces problèmes pratiques.

Il commença par hausser les épaules, mais devant l'ait désespéré de Marianne, il reconnu qu'il fallait faire quelque chose. Il appela sa femme, lui expliqua la situation et lui dit de mener son employée à l'entreprise pour récupérer son sac, puis de la ramener chez elle. Ayant donné cet ordre, il se désintéressa de la question et prit son journal.

L'épouse était visiblement mécontente, mais obéit. Elle se dirigea vers la voiture, dit à Marianne de monter à côté d'elle. Récupérer le sac et aller chez elle ne prit pas longtemps. Elle retrouva avec soulagement dans sa rue, son cadre familier et rassurant. La femme du patron sortit elle aussi, et comme Marianne commençait à la remercier, elle la gifla deux fois, retourna sans un mot dans sa voiture et repartit.

Une demi-heure après, Marianne dormait, épuisée. Enfin seule. Mais demain…


EXTRAIT DU JOURNAL INTIME DU PRESIDENT DU TRIBUNAL

Mardi 20 mai. Journée plutôt satisfaisante, avec au moins un évènement inattendu particulièrement intéressant et prometteur.

Ce matin, j'ai été accueilli comme d'habitude par Simone, ma secrétaire. Elle est assez jolie, d'un charme discret. Je la prendrais bien de temps en temps, mais elle est mariée, son mari est jaloux, et quand il a signé le contrat de travail, il m'a dit clairement que c'était exclu… pour le moment, a-t-il ajouté, sans s'expliquer plus. Peut-être craignait-il simplement que je ne la remplace vite par une autre, plus complaisante. Mais il n'a bien sûr aucune objection pour les punitions, même les plus dures. Il paraît même que, quand elle rentre le soir, il la trousse pour voir les marques de mon autorité, et parfois y ajoute les siennes, pour la punir d'avoir déplu à son patron.

Ce matin, je n'avais pas de raison de la punir, et je me suis plongé dans la paperasse officielle, les formulaires à remplir, les budgets à établir… toute cette besogne fastidieuse, mais nécessaire. Vers 10 heures, j'avais fini mon pensum du jour, et je me mis à l'étude des dossiers de la session de cet après-midi. Un cas attira mon attention : une jeune femme surprise pour la troisième fois à voler dans une boutique. La première fois, elle avait eu un sursis (quel laxisme !), la seconde fois, elle avait pris vingt-cinq coups de fouet, plus les vingt de la première condamnation, mais pas en public. Bien sûr, elle avait recommencé. Cette fois, elle ne s'en tirera pas facilement, j'y veillerai.

Je sortis me détendre les jambes, et décidai d'aller bavarder un moment avec mon ami Albert, juge d'instruction, qui a son bureau pas loin du mien. Je frappai, il me cria d'entrer. Il était assis un peu en arrière de son bureau, et en m'approchant pour le saluer, je vis une tête aux longs cheveux entre ses cuisses. Il sourit en ma tendant la main : -C'est une dealeuse qui tente de me convaincre de son innocence… Toi, n'arrête pas ! ajouta-t-il d'un ton sévère à la femme qui avait arrêté son mouvement de va-et-vient. Très vite, il lui saisit la tête à deux mains, la maintint contre lui, son visage se crispa, puis il l'éloigna et éjacula sur son visage.

Satisfait, il la repoussa. Elle se releva et je pus enfin la voir. Elle était toute jeune, probablement seize ou dix-sept ans, moyennement jolie, trop ronde et trop maquillée à mon goût. Albert me dit de m'asseoir, il en aurait bientôt fini avec elle.

Il tourna rapidement les pages du dossier : -Aucun doute, tu as été prise la main dans le sac, inutile de nier. Tu es mise en examen, et en attendant le jugement, tu seras consignée chez tes parents.

Elle eut un long gémissement de déception : -Mais … mais… vous aviez dit… vous aviez promis…

-Moi, promis ? Rien du tout ! Je t'ai laissée tenter de me convaincre, tu n'y as pas réussi. C'est tout !

Elle se mit à pleurer : -Au moins, ne dites rien à mes parents… mon père me tuera…

-Ton père doit être mis au courant, c'est la loi, et je t'épargne la prison préventive en te confiant à lui à la place. S'il juge bon de te punir, c'est qu'il prend à cœur ton éducation, et je ne ferai rien pour l'en dissuader, au contraire.

Il se tourna vers moi : -Tu la veux ? Elle suce très bien.

Je le remerciai, mais déclinai son offre, la fille ne me plaisait pas suffisamment.

Il appela un agent : -Vous allez ramener cette trafiquante chez ses parents, voilà l'adresse, et vous leur remettrez ce dossier qui indique leurs devoirs en tant que responsables d'elle jusqu'au procès. Et assurez-vous qu'ils ont un bon fouet, bien efficace, et sinon dites-leur d'en acheter un rapidement. Il serait bon qu'elle arrive déjà matée pour le jugement.

L'agent prit la jeune fille par le bras et l'emmena, toujours pleurante, la visage couvert de sperme.

Albert se tourna vers moi : -Cette fille est une remarquable suceuse. Elle doit avoir une longue expérience, malgré son âge. Si tu as l'occasion, essaye-la, elle en vaut la peine. Elle a un jeu de langue exceptionnel. Ça serait bien que ce soit toi qui la juges. Elle mérite une sanction sérieuse, sinon, mal partie comme elle est, elle va s'enfoncer dans la délinquance, et on la retrouvera bientôt pour quelque chose de plus grave.

Nous bavardâmes encore un moment des potins du tribunal, il me signala un punisseur qui avait récemment passé le concours de recrutement, et qui faisait preuve d'une grande imagination dans son travail. Je me promis d'aller le voir officier. Comme tous les magistrats, j'ai le droit d'assister à tous les châtiments, même ceux qui ne sont pas publics.

L'audience de l'après-midi commença de façon très ennuyeuse : un escroc, puis un pickpocket, condamnés tous deux à de la prison. Rien de passionnant. Enfin, ce fut le tour de la voleuse récidiviste. Un visage quelconque, mais un corps intéressant, une taille très fine, bien mis en valeur par une robe moulante. L'imprudente ! Elle pensait sûrement me séduire ainsi et me rendre indulgent. Si c'était ce qu'elle espérait, elle se trompait complètement. J'avais plutôt envie de voir ce corps nu se tordre sous le fouet du punisseur. Le procureur se contenta de rappeler les faits qui parlaient d'eux-mêmes, la récidive était indiscutable, et il demanda le maximum. L'avocat plaida l'irresponsabilité, la kleptomanie. Il avait sûrement raison, mais je me dis qu'une punition bien dure, qu'elle n'oublierait pas facilement, pourrait la guérir aussi bien qu'une psychothérapie, et constituerait pour toutes un exemple salutaire.

Après m'être rapidement concerté avec mes deux assesseurs, je prononçai un jugement qui, je le dis sans fausse modestie, devrait faire jurisprudence : La condamnée se présentera un matin à 9 heures, à la date qui sera fixée ultérieurement, devant la porte du magasin où elle a volé, donc sur le lieu de son délit ; elle y sera dépouillée de tous ses vêtements, et recevra dix coups de fouet. Elle y restera ainsi toute la journée, liée nue à un poteau, et recevra de nouveau dix coups de fouet toutes les heures, jusqu'à 20 heures, en variant les parties du corps visées. Un écriteau indiquera son nom et le motif de la sanction. Madame, vous serez convoquée dès que la date de votre châtiment sera fixée, et vous aurez intérêt à vous présenter à l'heure !

Elle devint complètement hystérique, hurlant, m'injuriant ainsi que son avocat qui avait échoué à la faire relaxer. Un des agents de garde la gifla sans parvenir à la calmer et la traîna dehors, toujours hurlante. Bien sûr, j'irai assister au moins à une des flagellations.

De retour dans mon bureau, ma secrétaire me dit que le bâtonnier de l'Ordre des avocats m'attendait avec une dame. Je lui dis de les faire entrer. Je reconnus la dame, une jeune et jolie avocate, une des rares femmes encore en activité dans cette profession. Elle avait récemment plaidé devant moi, avec talent et compétence, je dois le reconnaître. Elle semblait très mal à l'aise et évitait mon regard. Le bâtonnier prit la parole tout de suite :

-Vous connaissez, bien sur, Maître Ariane Sandier. Elle est brillante, mais ses quelques succès lui sont montés à la tête, elle commence à se croire l'égale des hommes et exprime publiquement des opinions inquiétantes, à la limite du féminisme. Il est de ma responsabilité de rectifier son attitude.

La jeune femme ouvrit la bouche, probablement pour protester, mais le bâtonnier réagit immédiatement : -Ariane, tais-toi ! Tu es avec tes supérieurs, et tu ne parles que si on t'y autorise !

Elle rougit et baisa la tête, sans rien dire. Lui poursuivit en s'adressant à moi, comme si elle n'était pas là :

-Ce que je vous demande est inhabituel, mais je pense que votre autorité suffira pour que ça se fasse. Je voudrais qu'elle soit punie comme une délinquante, par un de vos tourmenteurs, et dans la salle des exécutions. Pour cette première fois, inutile que ce soit public, nous pourrons faire cela en petit comité, il ne faut pas que tout le monde sache qu'une avocate a de pareilles idées, ça ferait un scandale qui éclabousserait toute la profession. Bien sûr, elle pourrait être punie comme d'habitude, en privé, informellement, mais je veux qu'elle se sente condamnée par la Justice et pas seulement par moi, qu'elle soit définitivement remise à sa place, et qu'elle abandonne pour toujours ses fantasmes subversifs. Après tout, ses prétentions à l'égalité sont bien équivalentes à un crime contre l'ordre social, elle le comprendra après avoir été châtiée comme une criminelle. D'ailleurs, je suis sûr que si elle était dénoncée et passait en jugement, vous la condamneriez.

-Qu'en dit son tuteur ?

Il eut un large sourire : -Depuis ce matin, son tuteur, c'est moi. Elle n'en avait pas, je me suis fait désigner.

Je réfléchis. Qu'il faille punir, dresser même, la jeune Ariane, je n'avais évidemment aucune objection.. Mais la suggestion du bâtonnier ne me plaisait pas. Pourquoi cet intermédiaire entre un châtiment privé, informel, toujours possible puisqu'il est son tuteur, et une condamnation en forme ? Je comprenais le désir de discrétion du bâtonnier, qui devait veiller à la réputation de sa corporation, mais ça ne rendait pas sa proposition plus acceptable. Le tribunal n'a pas à mettre en œuvre une punition privée. Finalement, je lui fis une proposition : -Pourquoi faire les choses à moitié ? Jugeons-la officiellement, dans les formes, mais eu égard à la profession de l'accusée, je pourrai prononcer le huis clos. Sa dignité, et celle de tout le barreau, seront préservées.

Je vis la jeune femme pâlir. Elle est de la maison, elle sait ce que signifie le huis clos. Conçu initialement pour préserver la dignité des accusés, des victimes ou des témoins, il a surtout comme conséquence que les audiences se déroulent loin de tout regard étranger qui pourrait être critique de la façon dont le procès est mené. Je le reconnais, il arrive que le tribunal en profite pour s'affranchir de règles habituelles, qui ne bénéficient en définitive qu'aux accusés, donc aux criminels. Ariane avait visiblement compris tout ce qu'impliquait ma proposition et elle devenait de plus en plus sombre, des larmes commençaient à couler. Le bâtonnier avait lui aussi compris, mais il réagit, à l'opposé, avec un grand sourire.

-Excellente idée ! Et je pourrai moi-même assurer sa défense… Ariane, tu devrais nous remercier, on te soigne ! Être défendue par le bâtonnier n'est pas donné à tout le monde. Quand pourra-t-elle être jugée ?

-On peut prévoir demain, en comparaison immédiate. La faute le justifie.

Un juriste pointilleux aurait certainement trouvé à redire à toutes ces décisions, mais il n'y en avait pas dans les environs… à part Ariane, bien sûr, mais elle n'avait pas droit à la parole.

La jeune femme nous jeta un regard à la fois haineux et désespéré : elle avait compris ce qui allait lui arriver, mais elle ne dit rien. Elle se savait en état de complète infériorité. Son intelligence ni sa compétence ne pouvaient lui être d'aucun secours contre le poids de la domination patriarcale, et elle n'avait aucun appui à attendre de qui que ce soit.

-Et en attendant ? Détention provisoire ? Vous avez bien des cellules au Palais…

-Si vous voulez que ce soit discret, il vaut mieux l'éviter. Il y aurait nécessairement trop de monde au courant. Je vous propose de la consigner chez elle, en évitant tout contact avec l'extérieur. Mademoiselle, vous êtes en état d'arrestation, donnez-moi vos papiers, votre argent et votre téléphone portable.

Elle obéit lentement, ne voulant pas sembler collaborer avec ce qu'elle considérait certainement comme une injustice, un abus de pouvoir. Ce que c'était, en fait, je dois le reconnaître. Mais la fin justifie les moyens : on ne peut pas laisser une femme, qui plus est une avocate, appartenant aux couches supérieures de la société, tenir des propos subversifs. Ces quelques entorses à la lettre du code de procédure pénale étaient parfaitement justifiées dans son esprit. C'est du moins ce que je décidai. Je ne suis pas président du Tribunal pour rien.

J'appelai un garde en qui j'ai toute confiance. –Cette demoiselle est en état d'arrestation, consignée à son domicile. Vous allez l'y emmener et vérifier qu'elle n'a aucun moyen d'en sortir ni de communiquer avec qui que ce soit. Vous la ramènerez demain pour l'audience de 14h, mais discrètement. Le garde l'avait reconnue, et était visiblement mal à l'aise. Il hésitait, ne sachant que faire.

-Allons, ne vous posez pas de problèmes inutiles. Cette femme a commis des fautes graves, et ce n'est pas sa profession qui peut la dispenser d'un châtiment, si le tribunal le décide. C'est une détenue comme une autre, qui ne mérite pas plus d'égards. Et pour bien le marquer, menottez-la comme d'habitude, comme les autres!

Il prit les menottes qu'il avait à la ceinture, les fit claquer sur les poignets d'Ariane et lui dit de le suivre. Elle ne bougea pas. Cette forme de résistance passive calma ses derniers scrupules. Il la prit rudement par un bras. –Ne fais pas ta mauvaise tête, je peux devenir méchant !

J'approuvai de la tête. Son tutoiement montrait que pour lui elle n'était plus qu'une des détenues dont il avait l'habitude, et je pouvais être sûr qu'il ne la ménagerait pas. C'était exactement ce que nous voulions.

Le bâtonnier prit aussi congé, en ma rappelant qu'il serait là pour l'audience… puisqu'il interviendrait comme défenseur, ajouta-t-il en riant.

Il était temps de rentrer. A peine arrivé chez moi, ma femme me dit que notre fille aînée avait eu de très mauvaises notes. La conclusion était évidente : déculottage et martinet. Mais ceci est une autre histoire, c'est la vie quotidienne et les devoirs de tout père de famille.

*****

Mercredi 21 mai. Si jamais on lit ce que j'ai écrit hier, il ne faudrait pas en conclure que ma vie est toujours passionnante, pleine d'évènements stimulants. D'habitude, c'est plutôt la routine. Même les châtiments, publics ou non, que je trouvais très excitants il n'y a pas si longtemps, commencent à me lasser. Les condamnées ne sont pas toujours séduisantes (je reconnais que ça compte beaucoup pour moi), et il arrive que l'exécuteur manque d'imagination, se contentant de flageller le corps trop rapidement dénudé, dans une seule position, en général attaché à un poteau. Mais en allant au travail ce matin, je me dis que le procès et le châtiment de la jeune avocate promettaient d'être plus intéressants, à cause de sa beauté, bien sûr, mais aussi à cause de son niveau social et intellectuel qui rendrait probablement ses réactions différentes de celles des délinquantes habituelles. Mais avant, de façon inattendue, se sont produits d'autres évènements, certes moins remarquables, mais qui méritent quand même d'être rapportés.

Quand j'arrivai au bureau, je trouvai Simone, ma secrétaire, en larmes. Son mari était avec elle, et il demanda à me parler. Nous entrâmes dans mon bureau. Il était très agité et attaqua tout de suite :

-Hier, rentrant à peine plus tôt que d'habitude, j'ai trouvé Simone à moitié nue, sous un homme, en train de se faire baiser. Je ne sais pas qui est cet individu, ça ne m'intéresse pas, je lui ai simplement demandé de partir, ce qu'il a fait sans discuter. Mais je m'étonne qu'il n'y ait pas de lois qui répriment ce comportement. Après tout, si quelqu'un se sert de ma voiture sans mon autorisation, je peux porter plainte. C'est la même chose, il s'est servi de la femme qui m'appartient !

J'essayai de justifier, sans beaucoup de conviction, cet aspect des lois, qui implique que la femme n'est pas tout à fait une propriété comme une autre. Par contre, je lui rappelai qu'il pouvait sans problème la répudier ou la faire condamner pour adultère, qui selon la législation actuelle, est un crime pour les femmes. Il haussa les épaules : -Je sais, mais je peux m'occuper de la punir moi-même, d'ailleurs elle a subi la cravache immédiatement, et je vais continuer régulièrement. Ne vous étonnez pas si vous trouvez son corps plus marqué que d'habitude. Et surtout j'ai décidé autre chose qui vous concerne : puisque elle a laissé utiliser sa chatte par un inconnu, il n'y a pas de raison pour que vous, son supérieur, n'en profitiez pas… si elle vous tente, bien sûr. Je tenais à vous dire que maintenant son corps est entièrement à votre disposition. Ne me remerciez pas, ce que je vous laisse n'a plus aucune valeur pour moi. Je m'en débarrasserai certainement un jour, mais pas avant de lui avoir fait regretter sa conduite.

Il me salua rapidement et s'en alla, visiblement très perturbé. Il m'était difficile de croire à l'indifférence qu'il affichait. A mon avis, c'est tout simplement un mari jaloux qui s'est senti atteint à la fois dans son amour et dans son honneur, et il est beaucoup moins indifférent qu'il ne le disait. Dans quelques jours ou quelques semaines, j'en fais le pari, il sera calmé, leur vie reprendra comme avant et il regrettera ce qu'il m'a offert. Ce n'est pas pour rien que, tout en affirmant vouloir la répudier, il renvoie sa décision à un avenir indéterminé.

J'appelai Simone, qui pleurait toujours, l'air désespéré. Je lui demandai ce qui s'était passé. Elle avait de la peine à parler –C'est affreux… je ne voulais pas, mais cet homme, c'est le gérant, m'a obligée… et maintenant… il a dit que vous pouvez… c'est qu'il ne m'aime plus… vous savez, ce n'est pas contre vous…au contraire, je serai très honorée si vous vouliez… mais cette décision de mon mari, c'est affreux… lui qui était si jaloux… il va me rejeter…me répudier…

Je dois l'avouer, je ne savais pas que faire. J'aurais pu tenter de la rassurer, mais je n'avais pas à me mêler de leur vie privée, et le moment ne me semblait pas propice pour profiter de mon nouveau droit, que je ne suis pas sûr de conserver longtemps. Je me contentai de lui dire de se remettre au travail.

Il fallait que je m'occupe d'organiser le procès d'Ariane. Le procureur, à qui j'exposai franchement la situation, se dit prêt à requérir avec sévérité. Je m'assurai qu'une salle de punition privée serait libre, et qu'un exécuteur compétent pourrait officier rapidement. L'affaire se présentait bien, malgré toutes les irrégularités dont j'étais bien conscient. Mais c'est pour la bonne cause….

Le procureur profita de ce qu'il m'avait au téléphone pour me poser un problème juridique : selon la procédure du « plaider coupable » il avait proposé à un homme qui avait fraudé le fisc une amende, en plus bien sûr du remboursement des sommes dues. Sur les conseils de son avocat, le coupable, qui avait tout reconnu, avait fait une contre-proposition : plutôt que payer l'amende, il proposait que sa femme soit punie en public, comme elle l'aurait probablement été si c'était elle la coupable. L'avocat prétendait s'appuyer sur un précédent accepté par un tribunal dans une autre ville et qui pourrait faire jurisprudence. Le procureur me demandait s'il pouvait accepter cette transaction. J'avais des doutes, ce type de substitution ne me semblait pas juridiquement acceptable. Je lui dis que je le rappellerai, et chargeai Simone de retrouver la décision.

Elle revint rapidement avec tout le dossier qu'elle avait téléchargé et imprimé. Après l'avoir posé sur mon bureau, elle resta debout, embarrassée. Visiblement elle ne savait pas ce qu'impliquait son nouveau statut, comment elle devait se comporter avec celui qui avait tout à coup autant de droits sur elle. Je m'amusai à la laisser quelques minutes devant moi, rougissante, pendant que j'examinais les documents, puis lui dis qu'elle pouvait retourner à son bureau. Mais il fallait que je passe rapidement à l'action, en fait que j'use de mon droit, sinon je semblerais peu intéressé, et c'est toujours mauvais pour la réputation d'un homme, ne pas profiter d'une telle occasion peut être interprété comme le signe d'un manque de virilité.

L'affaire dont il était question ne correspondait que lointainement à ce qu'avait prétendu l'avocat. Il s'agissait d'une affaire civile, un conflit entre deux particuliers, et le débiteur avait effectivement proposé sa femme en lieu et place de la somme due, ce que le créancier avait accepté. C'était donc un accord privé, dont l'institution judiciaire s'était contentée de prendre acte. On avait joint au dossier un rapport d'huissier qui, à la demande du mari, avait constaté que l'épouse avait bien été remise (en larmes, précisait le rapport) au créancier à la date prévue, et qu'elle avait été restituée 48 heures plus tard, comme convenu. Un rapport médical, établi à le demande du bénéficiaire de la dame, énumérait plusieurs traces de sévices, mais ajoutait qu'aucun ne mettait en danger la santé ni l'intégrité corporelle du sujet. Tout cela semblait avoir été conduit avec clarté et rigueur, et à mon avis ce type de règlement amiable pourrait être encouragé, mais cela ne nous concernait pas.

Je rappelai le procureur pour lui dire que le cas était trop différent, que cette fois l'État est partie prenante et ne doit pas être privé du montant de l'amende. Il admit mon point de vue, avec regret, me semblait-il, ce qui m'a fait supposer qu'il avait vu et apprécié l'épouse en question.

Je passe sur le reste de la matinée, sans intérêt. Un peu avant 14h, on vint m'avertir que l'accusée était arrivée au Palais et attendait dans la salle attenante à celle du tribunal, comme tous les accusés. Je me hâtai d'y aller, il fallait faire vite pour ne pas attirer l'attention. Le bâtonnier était déjà là, en robe, prêt à plaider. Je dis au garde de faire entrer l'accusée. Il lui avait passé les menottes pour l'amener, et n'avait pas jugé utile de la libérer. Elle ne semblait pourtant pas devoir poser des problèmes, mais je jugeai préférable de les lui laisser, ça aiderait à sa mise en condition. Elle avait l'air épuisé, je suppose qu'elle n'avait pas dû beaucoup dormir. Mais elle s'efforçait de faire bonne figure et marcha d'un pas ferme vers le banc des accusés.

Je lus l'acte d'acte d'accusation que j'avais rapidement préparé selon les indications du bâtonnier : essentiellement des propos subversifs, contraires aux principes du Patriarcat, tenus en public. Je lui demandai si elle avait quelque chose à dire. D'une voix ferme, elle affirma avoir simplement utilisé son droit de parole, et ajouta qu'elle n'avait fait que dire ce que beaucoup d'autres pensaient. Le procureur fut rapide, il rappela que ce sont de telles idées qui ont amené la décadence de la société pré-patriarcale, et demanda une peine exemplaire, vu le niveau intellectuel et social de l'accusée, qui risquait de répandre ses idées néfastes. Il rappela que l'accusée venait d'affirmer que d'autres partageaient ses idées, et suggéra qu'elle soit interrogée pour savoir précisément de qui il s'agit et prendre les mesures nécessaires pour que ces idées ne se répandent pas.

Le bâtonnier fut brillant, sa plaidoirie un chef d'œuvre d'hypocrisie. Il commença par vanter les mérites de sa cliente, son intelligence, ses succès professionnels. –Toutes ces qualités, continua-t-il, risquent d'être détournées vers la subversion, voire vers le féminisme, si on n'y prend pas garde. Je suis là pour défendre les intérêts de ma cliente, et c'est dans son intérêt que je dis qu'il faut couper court à cette dérive. Elle mérite mieux que ça ! Regardez cette beauté ! (il leva sa jupe, nous montrant ses jambes jusqu'au haut des cuisses effectivement belles) Devra-t-elle se faner dans un camp de rééducation auquel elle sera inexorablement condamnée si elle persiste ? J'espère que, dans sa sagesse, le tribunal prendra immédiatement les mesures qui la détourneront à temps et à tout jamais d'un avenir qu'elle ne mérite pas !

Ariane l'écoutait avec horreur. Elle devait pourtant bien se douter de ce qu'il voulait dès le début. La sentence était évidente, et je n'eus aucune peine à l'obtenir de mes deux assesseurs, bien que je n'aie pas eu le temps de les mettre au courant de la situation : reconnue coupable d'activités subversives, la condamnée sera livrée pendant 20 minutes à un exécuteur, immédiatement. Par mansuétude, et eu égard à la profession de la condamnée, la sentence ne sera pas exécutée en public.

Ariane se dressa et dit d'une voix ferme : -C'est injuste, et vous le savez ! Je devais réagir, et annonçai 5 minutes supplémentaires pour injures au tribunal. Deux gardes vinrent la chercher pour l'emmener vers le lieu du châtiment. Je leur dit que ce serait salle 2. Le bâtonnier, le procureur, les deux assesseurs et moi suivîmes, aucun de nous ne voulait manquer ce spectacle.

Elle passa la porte d'un pas ferme, avec un air de défi : elle ne voulait sûrement pas nous donner le spectacle de ses craintes. Elle ne pouvait pourtant avoir aucun doute sur ce qui l'attendait, elle avait assez souvent accompagné des clientes à qui elle n'avait pas pu éviter le châtiment pour savoir en quoi il consiste. Ou croyait-elle que l'exécuteur n'oserait pas punir aussi durement une avocate, condamnée dans des conditions très particulières ? L'observant du coin de l'œil, je la voyais toutefois peu à peu pâlir, quelques larmes coulaient sur ses joues, et son pas devenait plus incertain à mesure que nous approchions de la salle 2. En passant devant la salle 1, nous entendîmes les cris de la condamnée qu'on y traitait, alternant avec le bruit mat du cuir sur la peau. Je fis signe aux gardes de ralentir pour qu'Ariane puisse bien entendre et prendre conscience qu'elle serait bientôt à la même place.

L'exécuteur nous attendait. Il eut une réaction d'étonnement en voyant qui nous lui amenions.

-Oui, vous l'avez bien reconnue, c'est bien Maître Sandier, que vous avez déjà rencontrée dans d'autres circonstances. Aujourd'hui c'est elle qui… bénéficiera de vos compétences.

Il eut un large sourire, visiblement content de cette situation inattendue.

-Le tribunal l'a condamnée à 25 minutes. Il a estimé qu'elle mérite un châtiment exceptionnel pour son attitude profondément immorale, mettant en jeu les fondements de l'ordre naturel de la société. Je vous ai déjà entendu regretter que la règlementation des châtiments judiciaires vous limitent et ne vous permettent pas de montrer tout ce dont vous êtes capable. Maintenant je vous autorise à passer outre à ces limites, et j'espère que vous donnerez votre maximum. Elle est à vous, vous avez le temps, montrez-vous compétent et efficace.

Je vis que la bâtonnier s'était placé derrière la jeune femme et lui pelotait les fesses. Elle se mordait les lèvres et visiblement se retenait de protester. Je me dis qu'il recherchait peut-être plus sa satisfaction qu'à rectifier la moralité de sa collègue. Pourquoi pas ? Ce qui pourrait se passer ensuite entre eux ne me regarde pas. Mais alors, pourquoi toute cette mise en scène si tout ce qu'il veut, c'est la baiser ? Il y a certainement des moyens plus simples.

Nous nous assîmes sur les sièges prévus pour les quelques personnes autorisées à assister aux exécutions privées. Le tourmenteur regardait sa future victime, son regard allait de haut en bas, s'arrêtant sur la poitrine, puis sur son ventre. Elle rougissait sous cette inspection qui dura longtemps. Enfin il retira ses menottes et donna l'ordre que nous attendions : -Déshabille-toi entièrement ! Il insista : -Entièrement !

Elle hésita, ne sachant probablement pas par où commencer. Il vint à son aide : -La jupe, d'abord ! Lentement, elle la dégrafa, la fit tomber et l'enjamba, puis resta de nouveau immobile. –Aie un peu d'ordre. On ne t'a pas appris à plier tes vêtements ?

Elle rougit, baissa la tête comme une petite fille prise en faute. A mon grand étonnement, elle dit « Pardon, Monsieur », se pencha pour ramasser sa jupe, qu'elle plia soigneusement et posa sur une chaise, puis elle se remit debout face à l'exécuteur. Devant l'autorité de celui qui allait la châtier, elle retrouvait ses réactions de jeune fille bien élevée habituée à obéir.

Sa jupe retirée, elle se tint debout, toujours tête basse, en collant, attendant l'ordre suivant. Ce fut la veste du tailleur, puis le collant et le chemisier. Il la laissa un long moment debout devant nous, en culotte et soutien-gorge sages. Son corps, que nous commencions à voir, était aussi séduisant qu'on pouvait l'imaginer malgré ses habituelles tenues austères. Maintenant nous ne pouvions avoir aucun doute : elle est très belle. Sa gêne visible, ses larmes la rendaient encore plus désirable, et je me surpris à envier le bâtonnier qui certainement allait en profiter. Il dut se douter de mes pensées, car il se pencha vers moi : -Quand vous la voudrez, vous n'aurez qu'à m'appeler, je vous l'enverrai immédiatement ! Proposition séduisante, bien sûr, mais je crains qu'il ne prenne un peu trop vite ses désirs pour des réalités. On verra…

Les mains de la jeune femme tremblaient quand elle reçut l'ordre d'ôter son soutien-gorge, et elle eut de la peine à le dégrafer. Ses seins étaient plus petits que je ne l'attendais, mais semblaient très fermes, bien ronds, avec des aréoles et des pointes très pâles. Elle avait déjà retiré ses chaussures en ôtant son collant, il ne lui restait que sa sage culotte. Elle hésita, mais l'exécuteur avait à peine dit -Plus vite ! qu'elle s'empressa de la faire glisser le long de ses jambes et de la poser avec ses autres vêtements. Elle eut une réaction classique de pudeur, celle qu'auraient eue la plupart des femmes dans ces conditions : elle mit un bras devant ses seins et une main devant son pubis. L'exécuteur n'eut qu'à faire non de la tête, elle comprit tout de suite et mit les bras le long du corps. Nous pouvions voir sa toison, claire comme ses cheveux, mais assez fournie, propre mais broussailleuse. Visiblement, elle ne l'entretenait pas. Indifférence à son aspect ? Refus d'être conforme aux goûts masculins ?

Le punisseur s'approcha, commença à palper les seins de la jeune femme, qui poussa un cri et recula. Mais il suffit D'un –Reste tranquille ! dit sèchement pour Qu'elle n'ait plus aucune réaction. Pendant quelques minutes, il la palpa, manipula, lui fit prendre différentes de positions, presque toutes obscènes. Elle se laissait faire, totalement passive, comme si toute capacité de réaction avait disparu. Après quelques minutes, nous ne pouvions plus rien ignorer de tout son corps, et particulièrement ses parties les plus intimes. Je ne l'avais jamais vu procéder ainsi avec les autres condamnées. Il avait compris qu'il s'agissait d'un cas très particulier, et que tout ce que nous pourrions lui reprocher, c'est son indulgence. Il profitait, et nous faisait profiter, largement de ces possibilités.

Après quelques minutes qui laissèrent Ariane très rouge, des larmes sur les joues, il mit la pendule en marche. Il considérait donc que tout ce qui venait de se passer ne faisait pas partie de la condamnation. Pourquoi pas ? Cela ne pourrait que contribuer au dressage d'Ariane, et c'était bien ce que nous voulions, au-delà des considérations sur ses idées subversives.

Brusquement, Ariane lui échappa et se précipita sur le bâtonnier en hurlant : –Salaud ! je ferai savoir à tout le monde comment vous vous moquez des lois pour satisfaire vos sales vices ! Elle leva le poing pour le frapper, mais un des gardes l'immobilisa et la gifla. Le punisseur la prit comme si elle ne pesait rien et la jeta sur son épaule comme un paquet. Il la mena ainsi jusque sous un portique d'où pendait une chaîne avec des anneaux au bout. Il appela son assistant qui jusqu'alors était discrètement dans un coin, et auquel je n'avais pas fait attention. Celui-ci prit les poignets d'Ariane et adroitement les fixa dans les anneaux. Le punisseur la lâcha. Elle tomba soutenue seulement par la chaîne. Avant qu'elle puisse se mettre debout, l'assistant avait appuyé sur un bouton, la chaîne s'était tendue et la soulevait. Bientôt ses pieds ne touchaient plus le sol, ses bras étaient tendus au dessus de sa tête, son corps se balançait doucement et ses jambes s'agitaient inutilement.

Il prit un long fouet à une seule lanière, qui paraît-il est particulièrement douloureux. Il le leva, un geste du poignet et la lanière s'enroula autour de la taille d'Ariane, Un autre geste presque imperceptible et il la retira, laissant une marque rouge faisant tout le tour de la taille. Avec des gestes aussi économes et précis, il répéta le coup autour du buste, du bas du corps et des cuisses. A chaque coup, elle hurlait, lançait les jambes dans des mouvements incontrôlés. Les marques étaient des anneaux rouges, parallèles, équidistants. J'admirai sa maîtrise et la précision du travail. Il profita d'un mouvement des jambes pour viser le sexe, et un hurlement encore plus fort, plus rauque, nous confirma qu'il avait bien atteint sa cible.

Le punisseur utilisa au mieux le temps qui lui était imparti. Aidé de son assistant, il fit prendre à sa victime différentes positions, au sol en levrette, suspendue par les chevilles…, ce qui lui permettait de frapper d'autres parties du corps Ariane ne réagissait plus, elle gémissait de façon continue, probablement sans plus avoir la force de crier. Nous étions tous fascinés par la qualité de son travail et regardions immobiles souffrir ce si beau corps.

Une sonnerie annonça la fin de l'exécution de la condamnation. Le punisseur et son assistant s'arrêtèrent immédiatement. Ariane resta à terre, incapable de bouger, la respiration haletante. La voir ainsi nue, marquée, était un spectacle exceptionnellement excitant.

La bâtonnier félicita le punisseur et son assistant pour la qualité de leur travail, et ajouta, s'adressant à moi : -Vous ne trouvez pas qu'ils méritent tous deux une récompense exceptionnelle ? Et que c'est à Ariane, qui vient de bénéficier de leur compétence de la leur donner ?

Elle comprit tout de suite ses intentions, et voulut de protester, mais ne réussit qu'à prononcer des sons incompréhensibles. Elle essaya de se lever mais, trop épuisée, elle retomba vite.

Pour ma part, j'hésitais. Je trouvais que le bâtonnier allait trop loin, et qu'il prenait un peu trop la direction. Mais je pouvais difficilement le désavouer, et après tout, ce qu'il proposait ne faisait que compléter le dressage d'Ariane, notre véritable objectif. Je fis oui de la tête.

Le punisseur me regarda, incertain de l'aubaine. L'assistant avait les yeux fixés sur le corps qui gisait nu à ses pieds. Leur visage s'éclaira quand je confirmai qu'ils pouvaient y aller. Ils ne perdirent pas de temps et en quelques secondes Ariane se retrouva en levrette, les cuisses bien écartées, l'assistant la maintenant en position pendant que son chef ouvrait sa braguette et se mettait à genoux derrière elle. Elle ne bougeait pas, matée, se contentant de gémir et de tenter de faibles mouvements, dérisoires.

Il plaqua les mains sur les fesses et les écarta, et commença à la pénétrer lentement. Brusquement, son visage changea et il se retira comme s'il avait été mordu en criant : -Elle est vierge… elle est vierge !

Nous sommes tous restés interdits un instant, ahuris. Comment une belle femme de 30 ans pouvait-elle encore être vierge ? Même si elle tenait à le rester, il devait bien s'être trouvé des hommes qui avaient voulu s'imposer à elle. Sa virginité montrait chez elle une capacité à résister et une volonté exceptionnelles, un refus de l'homme et peut-être était-elle lesbienne. C'est tout cela qu'il fallait briser au plus vite. Toutes les réserves que j'avais pu avoir devant les motivations de bâtonnier disparaissaient : Ariane avait en effet une attitude dangereuse qu'il faut éradiquer avant qu'elle ne se répande. Je dis au punisseur –Peu importe, allez-y !

Qu'elle perde dans ces conditions pénibles le pucelage auquel elle devait tenir lui montrerait à quel point ses sentiments et sa dignité comptent peu pour nous. Elle se sentira définitivement dégradée et perdra, je l'espère, tout esprit de résistance.

Le bâtonnier eut l'air déçu de ma décision, que j'avais prise sans le consulter. Il souhaitait certainement la dépuceler lui-même, mais ne dit rien. Ariane essaya de réagir. Mais affaiblie par son châtiment et tenue fermement par l'assistant du punisseur elle ne pouvait pas échapper au sexe qui allait l'ouvrir de façon irréversible. Elle pleurait toujours, mais la nature de ses larmes avait changé : ce n'était plus la douleur ni même la honte qui les provoquait, mais le désespoir de perdre son pucelage auquel, manifestement, elle tenait.

Ainsi autorisé, le punisseur ne perdit pas de temps, et s'enfonça de nouveau dans le vagin d'Ariane, cette fois d'un coup. Elle poussa un cri. Il se retira pour nous montrer son sexe couvert de sang et s'enfonça de nouveau. Il prit alors son temps, allant et venant tranquillement, pendant que la jeune femme pleurait et gémissait, mais sans essayer de lui échapper. Rien ne laissait penser qu'elle était le moins du monde excitée. Mais sait-on jamais avec une femme ? Enfin il se retira, me remercia, et changea vite de place avec son assistant qui, lui, jouit très vite. Le punisseur alla vite aux toilettes nettoyer le sang qui restait sur son sexe et revint, rajusté, très digne de nouveau.

Le bâtonnier se pencha vers Ariane toujours à terre, secouée par ses larmes. –Allons, viens, je t'emmène. Son ton était à la fois autoritaire et gentil. Il pouvait se le permettre, il était presque arrivé à ses fins, il ne lui manquait que la baiser. Il l'aida à se relever, mais en lui mettent la main entre les cuisses. Elle avait le visage fermé, comme indifférente à tout, sans résistance. Il lui mit son chemisier sur les épaules, prit ses autres vêtements en boule sous son bras, et l'emmena après m'avoir dit –A bientôt avec un grand sourire.

Je partis aussi après avoir félicité et remercié le punisseur et son assistant. Tout cela m'avait fortement excité, il fallait que je me satisfasse. C'était l'occasion de prendre Simone. Tous les problèmes que je m'étais posés à son sujet étaient oubliés, je devais jouir, et vite. Elle était devant son écran, l'air absorbé comme d'habitude. Sans un mot, je plaquai les mains sur ses seins, la fis lever et courber sur le bureau. Rapidement, je levai sa jupe. Elle portait comme d'habitude une culotte sage qui recouvrait complètement les fesses. Je la connaissais déjà puisque il m' »st arrivé souvent de la punir, mais dans mon état, ça m'énerva et je l'arrachai avec une violence qui m'étonna moi-même.

-Ne remets plus jamais de culotte, compris ? Je veux pouvoir t'enfiler vite fait bien fait, sans perdre de temps à l'enlever ! Elle murmura –Oui, Monsieur d'une voix tremblante. Elle devait être étonnée et terrifiée de me voir perdre mon calme, ce qui n'est pas habituel chez moi. J'essayai de me reprendre, mais mon besoin était trop puissant. Je m'enfonçai dans son vagin sans préparation. Elle était sèche, et je dus forcer l'entrée. Je jouis presque immédiatement, trop vite à mon goût, mais ce qui me permit de retrouver mon calme. Pas complètement toutefois, ça avait été trop rapide pour que je sois vraiment satisfait. Le spectacle auquel je venais d'assister, que j'avais en partie mis en scène, m'avait laissé frustré. Je me rendais compte que j'avais été manipulé par le bâtonnier. J'étais consentant, bien sûr, l'idée de briser cette jeune femme rebelle était extrêmement excitante, mais je n'en avais pas profité autant que je l'aurais voulu. Simone, avec toute sa bonne volonté, n'était qu'un faible substitut. Inutile de le cacher, j'aurais voulu être à la place du bâtonnier qui non seulement devait être en train de baiser Ariane, mais allait certainement continuer son dressage.

Y penser me fit bander de nouveau. Simone était toujours entre mes mains, docile, passive. Je n'avais jamais vu ses seins, pour la punir je me contentais de la faire déculotter, parfois ôter sa jupe, rien de plus. C'était le moment. –A poil tout de suite ! Elle dut comprendre à mon ton que j'étais énervé et se dépêcha de dégrafer sa jupe, qui tomba. Elle ne prit pas la peine de la ramasser, pour retirer rapidement son corsage puis son soutien-gorge. Je vis qu'elle pleurait. A cause de ma manière brutale de la prendre pour la première fois ? Ou pensait-elle à son mari ? Peu m'importait. Je regardai à peine ses seins, la retournai et la courbai de nouveau sur le bureau. Je voulais la sodomiser, en espérant qu'elle ne l'avait jamais été et que je serais obligé de la forcer. De ce point de vue, je fus satisfait : dès qu'elle comprit ce que je voulais, elle poussa un petit cri et dit :-Oh, s'il vous plait, Monsieur, pas là… ça fait si mal... s'il vous plait. .

L'effet fut évidemment de m'exciter encore plus. Je plaquai les mains sur ses fesses et les écartai. Son petit anus semblait en effet très étroit. Dans d'autres circonstances, j'aurais peut-être eu pitié d'elle, et j'aurais renoncé ou au moins utilisé un lubrifiant. Mais maintenant, ce que je voulais, c'est la faire crier. J'eus de la peine à m'enfoncer dans ce conduit si serré. Pour mon plus grand plaisir, elle hurla et tenta de m'échapper. Je crois que je l'ai déchirée, mais ça m'était égal. Mais ses reflexes de femme soumise et d'employée habituée à obéir reprirent le dessus, et elle alla jusqu'à s'excuser. Mais, de toute façon, je ne tenais pas compte de ses réactions, si ce n'est pour être encore plus cruel. Elle pleurait doucement. .Il fallu un moment jusqu'à ce que je puisse aller et venir dans son rectum. Les sensations qu'il me procurait étaient intenses, j'aurais voulais les prolonger, mais j'étais trop excité, et je jouis rapidement, avant de me retirer. Cette fois, j'étais calmé, mécontent d'avoir ainsi perdu la maîtrise de moi, mais satisfait du plaisir que j'avais fini par obtenir.

Mon sexe était évidemment souillé, et un moment plus tôt j'aurais exigé qu'elle me nettoie avec sa bouche. Mais mon état d'esprit avait changé, et je me contentai de lui dire d'aller aux toilettes chercher de quoi me nettoyer. Elle partit, mais arrivée à la porte elle prit conscience de sa nudité. Timidement, elle me demanda si elle pouvait se rhabiller avant de sortir du bureau, ce que je refusai sèchement. J'étais d'humeur gentille, mais pas indulgent. Elle ne serait pas la première employée dont on saurait qu'elle est baisée par son patron. .Elle revint très vite avec une serviette humide, et me nettoya consciencieusement, à genoux devant moi. Elle pleurait encore, et tremblait un peu. Son cul devait encore lui faire mal.

Maintenant que mon désir et ma rage étaient calmés, je pris mon temps pour la regarder. Je ne l'avais jamais vue nue, et je fus surpris : son corps est plus agréable que je ne m'y attendais. Il faut dire qu'elle s'habille toujours de manière à cacher autant que possible ses formes. Elle a la taille très fine et des seins ronds, dont je vérifiai tout de suite la fermeté, très satisfaisante. Je lui caressai les cheveux, comme à un animal familier dont on est content, et lui permis enfin de se rhabiller. .


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